Harvey Kellen Browning
22 ans, né à Londres, dealer, célibataire, Uptown

© Kagen // Jack O'connell

★ questions

Répondez à ces quelques questions...

◆ Quelle est votre madeleine de Proust ? Qui n’a jamais céder à la tentation de boire, fumer, et conduire vite en écoutant The Rolling Stones n’a jamais vécu. La vraie vie c’est ça, c’est le Rock’n’roll, une Cadillac 6200 Sedan de 1959, et une bonne bouteille de Whisky. Croyez moi ou pas, le voyage en vaut le détour à chacune de mes bouffées d’oxygène. ◆ Comment vous trouvez-vous physiquement ? Et quelle partie de votre corps préférez-vous le plus ? Et bien on ne choisi pas son physique à la naissance. Si toute fois j’avais pu le faire j’aurais choisi d’avoir un visage un peu moins enfantin. Un peu plus de pilosité faciale peut-être. Mais comme je l’ai déjà souligné, on ne choisi pas son physique. Tout ce que l’on peut faire c’est le mettre ou non en avant avec un style qui nous est propre. Je crois avoir le miens. ◆ Quelles sont vos principales qualités et vos principaux défauts ? Mon père vous dirait que je ne suis qu’un imbécile, alcoolique et drogué. Ma mère vous soufflerait que je suis un gentil garçon qui a juste subit de mauvaises influences. Pour ma part, je vous dirais qu’une rencontre vaudrait bien mieux que tous les discours du monde ; enfin ça c’est à vos risques et périls. ◆ Qu'est-ce qui vous irrite le plus chez les autres ? Vous voulez dire plus que l’hypocrisie et l’intolérance ? Soit. J’ai beaucoup de mal à supporter les moutons. En fait ceux qui ne font que brouter de l’herbe et bêler à longueur de journée ne m’importe que très peu –voir pas. Mais ceux qui suivent la mode à la lettre, qui adoptent les dernières tendances, et qui de fait non aucune personnalité, ouai ; ceux là ils me gonflent ! ◆ Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, le feriez-vous et pour quoi ? Ma vie ici me plait bien. Je suis bien entouré et j’ai la vie facile ; non je ne changerais rien de ma vie actuelle. Par contre si quelqu’un se cherche un père, le miens est à vendre. C'est le petit gros grumpy sur la 11ème. Le prix reste à débattre mais le plafond est fixé à 3$ symboliques.

◆ Quel endroit de Houston fréquentez-vous le plus ? La rue je crois est mon fief principal. J’y passe le plus clair de mon temps et comme 0,001% de la population j’adore simplement ça. C’est convivial et c’est idéal pour faire des affaires. On est pas d’accords ? ◆ Pourriez-nous vous parler de votre premier rapport sexuel ? J’aurais bien aimé me venter d’avoir fait profiter une jeune pucelle de mes talents d’étalons mais malheureusement je n’en ai aucun souvenir. Bah on m’avait bien dit que la drogue et l’alcool ne faisaient pas bon ménage mais voyez vous à cet âge là on préfère tout vérifier par soi même. Maintenant, si mes ébats sexuels vous intéressent tant que ça, je vous invite à rejoindre mon appartement de Uptown et nous arrangerons nos petites affaires. ◆ Êtes-vous un adepte des grands excès ? Ou avez-vous des fantasmes non-révélés ? Bah voyons ! Après les ébats sexuels voilà les fantasmes et délires en tout genre. Tout ce que je peux te dire c’est que tout ce qui est à faire n’a que très rarement été fait et que, tout ce qui n’était pas à faire n’a que très rarement été évité. Drink and drive c’est ma passion ; fumer c’est ma raison de vivre ; la baise c’est un besoin de première nécessité. En définitive je suis un homme normal. ◆ Pour finir, quels sont les trois objets que vous emmeneriez sur une île déserte ? Si tu avais pris la peine de réfléchir trois minutes tu aurais certainement trouvé la réponse qu’il te fallait. A présent, laisse moi t’éclairer. Quels sont les trois besoins vitaux de l’homme ? Boire, manger, dormir ? BIIIP mauvaise réposne. L’alcool, la drogue, le sexe. Alors oui, sur une île déserte, je veux du Whisky, de la Mary Jane, et une femme. Ca te va comme réponse ? ◆ Comment c'est passé votre bal de promo ? Et si vous ne l'avez pas encore vécu, qu'attendez-vous de ce jour spécial ? Le bal de promo ? Let me think… Ah oui ! Je crois bien que c’est ce soir là que j’ai fait mon plus gros benef. Non vraiment, cette soirée était orgasmique. Dommage que ma cavalière ait été incapable de monter les escaliers de l’appartement..

★ portrait chinois

Si j'étais...

◆ un animal : je serais... un chacal ◆ une saison : je serais... l'hiver ◆ une boisson : je serais... un Whisky ◆ une qualité : je serais... la perfection ◆ un défaut : je serais... l'infidélité ◆ un film : je serais... Scarface

◆ un personnage célèbre : je serais... Tony Montana ◆ un pouvoir magique : je serais... la levitation ◆ un style de musique : je serais... le Rock'n'roll ◆ un objet : je serais... un 45 tours ◆ une ville : je serais... La Havane ◆ un métier : je serais... tueur en série

★ histoire & more

Les grandes lignes, ou pas...

Le Clan Noonan c'est comme ça qu'on appelle cette merde

La Reine d’Angleterre, David Cameron, Gordon Brown, Tony Blair, tous ceux là n’y peuvent rien. La loi en Angleterre, c’est comme partout, c’est comme ailleurs, c’est la rue qui la dicte. Dominic Noonan. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est bel et bien lui le patron, le king. Trente sept balais tout juste, et déjà vingt deux années de taule à son actif. Croyez-moi, il est loin d’en avoir fini. Un juge, un protecteur, un justicier, un voleur, un gangster, un assassin, on lui a déjà donné tous les noms. Peut-être qu’il est tout à la fois, peut-être qu’il n’est rien. Bien souvent on a tendance à croire que c’est lorsqu’arrive l’adolescence que subvienne les problèmes mais tous ceux qui pensent ça sont dans l’erreur. Les problèmes sont déjà là, ils ne font que vous apparaitre au grand jour. Je n’avais que cinq ans mais ma vie était déjà un grand tableau blanc près à recevoir son histoire. Si j’ai passé sur cinq ans de ma vie c’est parce que cette période était trouble et vide de sens. Je sais c’est nul à dire, mais jusque là tout était plat et monotone. Vous pouvez comprendre à quel point ce peut-être ennuyant. J’ai jamais été bon à l’école, enfin si j’étais bon –bon à mater le postérieur de ma maitresse. J’étais bon à la course aussi, j’avais mon coach personnel. C’était mon frère. Mon frère mon idole, Matthew Fox Browning. De dix ans mon ainé je l’avais pris comme exemple. C’était un King, c’était le King. J’étais fiers d’être son frère, et encore plus fiers quand le bloc de marbre croyait me faire la leçon en me disant que j’étais comme lui. Ah oui, le bloc de marbre, c’est mon père ! Taillé sur un mètre cinquante de haut pour à peu près autant de large. Si je devais le décrire plus je dirais qu’il a aussi une verrue énorme sur le haut de son oreille gauche. C’est immonde. Enfin voilà. Mon père c’est ça, ma mère c’est la servante qui s’est fait avoir. Au lieu de recevoir un salaire elle a reçu une bague –et une seule. C’était son alliance. Après, plus rien. A la limite elle a du peut-être recevoir deux trois coups de queue, sinon je ne serais pas là pour vous en parler. Et puis c’est tout. Sinon, mis à part de servir d’esclave au lit, son rôle est le même. Elle nettoie la maison, fait la cuisine et la vaisselle, et sert la bière irlandaise au petit gros. Je crois que la description ainsi faite est plutôt claire, passons à autre chose d’autrement plus intéressant.
Mon frère avait quinze ans quand il participa a son premier casse. Pour son anniversaire Noonan avait prévu de taper gros. Trop gros. Ce qui devait être le casse du siècle devint la gamelle du siècle du gang Sud Londonien. Matthew c’était retrouvé seul dans le bâtiment que ses gentils petits camarades avaient quitté hâtivement, le laissant en charmante compagnie, environ cinquante policiers. Evidement il n’avait aucune chance et l’occasion était trop inespérée pour que ces chacals ratent l’arrestation de leur vie. Avec lui ils auraient pu connaitre la planque de Noonan et mettre une fois pour toutes fin à son règne. C’était sans compter qu’il était là, sur le toit, et qu’il observait la scène tel un rapace surveillant sa future proie. Matthew ne fit pas long feu. Avant même qu’il n’ait pu faire entendre son désir de rester muet, de rester fidèle à son clan, une balle une seule trouva refuge dans sa poitrine. Une poignée de seconde suffirent pour que The King repose inerte sur le sol, baignant dans une marre de sang ; le sien.
Monsieur et Madame Browning, dans l’intérêt de votre enfant vous feriez mieux de quitter la ville. Quitter la ville, oui c’est ça, non vous n’avez pas un cul à la place des oreilles. Ils m’ont demandé de quitter la ville. J’avais dix ans et j’étais naïf mais quand même ! Pour échapper à Noonan c’est de planète qu’il fallait changer ! Au XV^ème siècle on avait bassiné nos ancêtres avec un certain nouveau monde. Si pour eux ça avait été une sorte de propagande irritante, aujourd’hui mon bloc de marbre et son esclave c’était l’issue de secours. Les pauvres s’ils savaient que la crasse ça s’imprègne jusque dans votre sang.

Houston enfin à coté. Si je t’assure. C’est là-bas que mes parents avaient décidé de lever le camp. Je quittais les armes blanches et autres couteaux de pacotille et me retrouvais au beau milieu d’un champ de colt. Mais je vous vois venir, non, stop, arrêtez-vous là. Inutile de chercher une raison logique à cela. Vous vous retrouveriez bredouille. Bon alors moi j’avais six ans et je voyais des cowboys tous armés de colt. Vous seriez bien naïf de trouver une raison à ce déménagement. Certes il avait fallu qu’on quitte la Grande-Bretagne, mais tout de même ! M’emmener dans un pays où le port d’arme est légal ! C’était comme présenter un nouveau jouet à un enfant en magasin et lui dire « Mais patience mon petit bientôt tu l’auras ». Stupides parents.
En plus y’avait pas que des armes à feu là-bas, y’avait aussi la pire arme de déchéance du monde ! Mon futur meilleur-ami, mon futur frère ! Fidley Jon Stanford. Mais oh ! Ne l’appelez jamais par son premier prénom vous risqueriez de vous faire égorger. Ce gars là c’est comment dire ; c’est un king un vrai. A coté de ça, Elvis peut bien se rhabiller croyez moi. La classe s’imprègne jusqu’au bout des ongles, et pour lui c’est jusqu’au bout de sa caisse. Une Ford Torino années 1970. Lui l’a compris, fumer boire et conduire vite c’est un art de vivre, une passion. Enfin Jon et moi c’est l’harmonie, c’est le duo que personne n’ose imaginer rencontrer un jour. C’est le duo dévastateur c’est la tornade, c’est Katrina en mille fois plus redouté. Les premières années étaient softs mais riches, elles promettaient une ascension lente mais puissante vers un avenir fait de délices et d’argent. Et oui, ça commence au bac à sable et ça finit au bistro. A treize ans la première cigarette, à quatorze le premier joint et les premières soirées arrosées. Nous étions très jeunes et il me semblait avoir déjà les bases d’une vie promise aux vices. Mais que c’était bon… !
Le jour de mes dix-sept ans avait été mémorable. Dans un état l’alcoolémie très avancé j’étais rentré chez moi bien accompagné. Deux super jolies brunettes. Malheureusement celles-ci n’avaient pas plu à mon père. Quelle dommage, j’étais pourtant près à partager. Le reste de la soirée reste encore très sombre mais je crois bien que c’est depuis cette soirée là que je n’avais plus jamais remis les pieds à la maison. Je m’étais fait jeter avec pertes et fracas par le bloc de marbre. Son esclave quant à elle, elle n’avait pas bougé d’un poil, elle avait du avoir peur de s’en prendre une sur la tronche. Toujours est-il qu’elle m’a quand même aidé secrètement à trouver un appart et à le payer. Je suppose que si l’amour maternel existe ça devait ressembler à un truc du genre… Maintenant tout ça c’est fini. J’ai emménagé avec the king, j’ai arrangé mes petites affaires, et j’ai une caisse de ouf. Que demander de plus ?

★ hors-jeu

derrière l'écran se cache...

◆ prénom/pseudo & pays : Frère Tuck & France
◆ âge : 20 ans
◆ où avez-vous connu le forum ? Par une membre
◆ votre personnage est-il un scénario ? Oui, celui de F. Jon Stanford
◆ qui désirez-vous en avatar ? Jack O'Connell
◆ acceptez-vous de le doublage de votre avatar et permettre ainsi à quelqu'un d'autre de le porter ? Pourquoi pas
◆ fréquence de connexion : 6/7.

bienvenue mon cher (: