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 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve

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Gabrielle F. Yourcenar
Gabrielle F. Yourcenar
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★ Age : 101
★ Prénom/Pseudo : Call me Maria
★ Célébrité : Lyndsy Fonseca '-'


MessageSujet: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 8:16

Gabrielle Frida Yourcenar
19 ans, née à Grosse Tête en Louisiane, étudiante/serveuse, célibataire, Uptown


Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve Jrd8b8
© myself // Lyndsy Fonseca


Derrière chaque sourires se cachent une profonde tristesse


★ questions

Répondez à ces quelques questions...
◆ Quelle est votre madeleine de Proust ?
À la recherche du temps perdu (de Proust). Le narrateur mange une madeleine et ceci déclenche un souvenir (en fait, plus qu'un souvenir), il revit une scène de son enfance dans laquelle il mangeait des madeleines...
L'expression désigne maintenant un acte, apparemment négligeable, mais qui porte une charge émotionnelle et qui nous rappelle quelque chose du passé. Donc, quelle est la madeleine de Proust de votre personnage ? ce peut être une odeur, un plat, un son, une image, une chanson, une personne, etc... cette réponse n'est pas à développer, mais il est possible de le faire en évoquant le souvenir que cet élément rappelle à votre personnage. C'est optionnel.
    La lavande. C'était l'odeur de ma maison, quand j'étais petite, tout sentait cette odeur, ma mère y tenait, tout était lavé avec ce produit. J'avais l'impression d'être en été chaque jour de l'année. Cette odeur me plonge dans mes souvenirs, dans mon passé. Un passé où j'avais encore une famille. ça me rend parfois nostalgique. Mais ça me rappelle aussi de bons souvenirs malgré tout.

◆ Comment vous trouvez-vous physiquement ? Et quelle partie de votre corps préférez-vous le plus ?
    Je ne suis pas belle. Je ne me trouve pas belle. Mon sourire est forcé, mes yeux ne brillent pas... les gens se laissent bercer par des illusions. Dans mes traits, ils reconnaissent peut-être ma championne de soeur... je ne sais pas, je ne suis pas elle. Mais si je devais aimer quelque chose chez moi ? Mes doigts, ils sont fins et délicats, je les trouve beau tout simplement, je prends soin de mes mains, sans doute parce que j'ai un besoin compulsif de me laver.

◆ Quelles sont vos principales qualités et vos principaux défauts ?
    Je me cherche encore. Je suis comme sur une corde raide à l'heure actuelle. A tout moment, je peux basculer d'un côté comme de l'autre.

    Je ne vais pas dire que je suis ouverte, ce serait mentir, les gens me font peur. Cela dit, je ne me cache plus non plus... disons qu'il faut certaines conditions pour que je suis sympathique, il me faut de l'alcool dans le sang. Pour inhiber mes peurs, pour oublier jusqu'à mon nom afin de m'ouvrir un peu aux autre.

    Ma principale qualité est d'être courageuse. Je finis toujours par me relever de tout. Et même si je suis seule, je sais parfaitement me débrouiller. La solitude ne me fait pas peur, elle est mon amie même. Je suis différente, mais j'essaye de me fondre dans la masse pour reprendre ma vie en main.

◆ Qu'est-ce qui vous irrite le plus chez les autres ?
    Leurs sourires francs, leurs joies, leurs familles... je suis jalouse. Pas une jalousie maladive, c'est juste que quand on est seul, on envie plus facilement les choses simples avec lesquels les autres peuvent vivre...
◆ Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, le feriez-vous et pour quoi ?
    ... non... non, parce que je suis réaliste, je ne veux pas me fourvoyer dans des rêves utopique, rien ne changera jamais. Mes parents ne vont pas être en vie parce que je le souhaite, ma soeur jumelle ne va pas se rappeler de moi parce qu'elle me voit... non, ça fait juste mal d'espérer, alors je ne le fais plus.

◆ Quel endroit de Houston fréquentez-vous le plus ?
    Le boulot. Pas le choix vous savez, ça ne se paye pas comme ça un appart', je ne fais pas d'études, je n'ai personne sur qui compter à par moi-même. Alors je fais ce que je dois pour vivre un minimum...

◆ Pourriez-nous vous parler de votre premier rapport sexuel ?
    J'étais saoule, je me sentais entière, vivante, je souriais à la vie. C'était sur le capot d'une voiture, c'était agréable de se sentir... je ne sais pas... bien. C'était vivifiant, j'étais comme tout le monde, et parfois, ce simple fait, c'est déjà beaucoup.

◆ Êtes-vous un adepte des grands excès ? Ou avez-vous des fantasmes non-révélés ?
Drogue, alcool, homosexualité, tout est permis ici. Dites ce que vous avez déjà fait, de tondre le chat de votre voisin jusqu'à vous imaginez vous taper votre prof de droit à la fac. Fantasmes et excès n'ont pas de limite. Où ça se saurait !
    Drogue, alcool, sexe, c'est mon tripe. Pas pour les excès, pas pour me sentir plus mal... pas pour me détruire ou autre. Au contraire, pour me construire. Pour être comme tout le monde, pour me reconnecter d'une façon spéciale au monde qui m'entoure plutôt que de vivre parmi les morts.

◆ Pour finir, quels sont les trois objets que vous emmeneriez sur une île déserte ?
    Je n'ai rien, on m'a tout volé lorsque j'avais 5 ans. Mais s'il vous faut vraiment 3 objets... Un livre, des feuilles, une boites de bic. Le livre pour lire et rêver, pas de livre gore, un bien gnagnan ou tout fini bien dans le meilleur des mondes, il faut parfois être positif dans la vie... et les feuilles et les bics pour écrire ma vie, pour laisser sortir ce que j'ai dans les tripes.. ça marche mieux pour moi d'écrire que de parler alors...

◆ Comment c'est passé votre bal de promo ? Et si vous ne l'avez pas encore vécu, qu'attendez-vous de ce jour spécial ?
    Je n'y ai pas été... quand on n'a pas de robes à s'acheter ni de cavalier... je ne regrette pas vraiment, je n'ai jamais fait les choses de façon conforme de toute façon. Et puis, je ne sais pas. J'étais l'orpheline du coin, je pense qu'on m'aurait juste invitée par pitié... du coup, j'ai préférée passer la soirée dans le cimetière à regarder les étoiles et passer un peu de temps avec mes parents.


★ portrait chinois

Si j'étais...
◆ un animal : Une panthère
◆ une saison : l'hiver
◆ une boisson : de l'eau
◆ une qualité : courageuse
◆ un défaut : fermée
◆ un film : Mémoire d'une Geisha
◆ un personnage célèbre : Jane Austen.
◆ un pouvoir magique : Invisibilité.
◆ un style de musique : Classique
◆ un objet : Une boussole
◆ une ville : Grosse Tête
◆ un métier : Heu... je sais pas trop.



Dernière édition par Gabrielle F. Yourcenar le Mer 25 Aoû - 21:05, édité 10 fois
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Gabrielle F. Yourcenar
Gabrielle F. Yourcenar
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 8:16

★ histoire & more

Les grandes lignes, ou pas...


Je suis morte à 5 ans. Avant cette période, j’étais normale, j’avais un père, une mère et une sœur, une sœur jumelle même. Avant ma mort, je n’étais même pas un « je » en y repensant, j’étais un « nous ».

Et oui, ce début d’explication peut sembler étrange, alors autant reprendre mon histoire de façon externe, c’est les psychiatres qui m’ont dit d’être « détachée » et de parler de mon histoire à mon entourage afin de mieux me comprendre, afin de... comment il dit encore? Ah oui... m'ouvrir au monde qui m'entoure. La blague, ils croient qu'on peut me comprendre... moi et mes réactions, on est imprévisible et parfois violentes, ils en ont de belles eux qui ne sont pas malades. Ce n’est pas eux qui font les cauchemars… ce n’est pas eux qui ont peur de dormir, qui ont peur des gens, des hommes comme des femmes, sur tous leurs visages inconnus se superposent ceux effrayant de… stop, je vais trop vite, désolée. Soit, les psy, ils sont bien gentils, mais j’ai parfois dur de m’ouvrir au monde. Vous pouvez penser ce que vous voulez de ça. J’ai peur, je le dis, je le crie, je ne le cache pas. Et je n’ai pas envie d'écarter grand les bras pour qu'on me blesse, merci, j'ai assez donné, je n'ai qu'un souhait, un seul et un unique souhait : m’ouvrir à elle. Cette personne qui est tout pour moi et que j’aime malgré tout...

Je m’appelle Gabrielle, j’ai 17 ans, je survis malgré ma mort, jusqu’à ce qu’il n’y a pas longtemps, j’errais sur Terre comme une âme solitaire et effrayée de tout… sauf de la nuit et du cimetière. Paradoxale ? Je ne sais pas, la nuit me conforte, la nuit est infinie et c’est le moment où tous ceux qui me font peur dorment, alors moi je peux vivre, je peux marcher dans les rues sans problèmes, je peux regarder les gens sans reculer d’un pas, je peux m’installer sur la pierre tombale de mes parents et regarder le ciel en leur parlant autant que je parle aux étoiles. Parfois, j’ai cette sensation exceptionnelle de pouvoir flotter dans les airs. C’est agréable, je me sens bercée. Je ne me sens plus seule. Et puis, je dors très peu. J’ai le sommeil très léger… dormir pour quoi de toute façon ? Je ne fais que des cauchemars… alors quitte à choisir, je choisis de rester réveiller le plus longtemps possible, pour éloigner mes démons. C’est mon droit après tout.

Mais commençons tout depuis le début… commençons par qui j’étais avant ma mort. J’étais nous



    Nous sommes nées au mois de novembre, il faisait froid, le 13 novembre plus précisément, dans l'hôpital de la ville qui nous a vu naître. C'était à Grosse Tête (ne rigolez pas, c'est la stricte vérité) en Louisiane. Tout ce qu'on sait, c'est ce qu'on nous a dit, de nous-mêmes en fait, nous n’en savions rien, nous n’en avions aucun souvenir, logique en un sens, qui peut se vanter de se rappeler de ce jour si particulier pour une vie ? Le jour de notre naissance...? Ce serait sans doute effrayant... Enfin, ce sont nos parents qui nous ont conté la météo de ce jour spécial, le jour où nos destins ont été lié à tout jamais. Nos parents, nous les idéalisions, si parfaits avec nous, à notre écoute, toujours prêts à accepter de nous parler et de nous faire participer à des conversations de « grands », on avait notre mot à dire et cela nous rendait fières, on se sentait supérieure aux autres enfants. Nous l’étions sans doute, après tout nous étions deux, deux fois plus fortes, deux fois plus solidaires, jamais seules, toujours ensemble à nous tenir par la main, à chuchoter nos secrets la nuit dans l’intimité de nos lits côte à côte.

    Quand nous dormions le soir, on se réveillait avec nos mains liées, nous n’étions pas différentes physiquement, exactement pareilles, exactement le même regard, la même lueur intelligente et pétillante au fond des yeux, le même sourire espiègle et la même fossette que tout le monde avait envie de croquer. Cela dit, nous pouvons dire que nos caractères différaient. L’une était un peu plus courageuse et intrépide, l’autre était plus concentrée et appliquée. Nous nous complétions parfaitement, nos forces, on se les partageaient sans hésitation. Nous avions cru que rien ne pouvait nous atteindre. Naïveté enfantine. Nous n’étions que des enfants… des enfants dont l’une allait mourir en se rappelant de tout et l’autre vivre en oubliant tout.

    Mais pour comprendre encore mieux, revenons à nos parents. Madeleine et John. Nous les pensions parfaits, mais en y repensant, même leurs prénoms ne s’associaient pas. Madeleine était tombée enceinte jeune, issue de la petite bourgeoisie, elle avait connu une crise d’adolescence aiguë qui l’avait conduite dans un mouvement baba cool/hippie où elle avait rencontré notre père, elle était devenue ainsi juste pour aller à l’encontre de ses parents qui voulaient dicter sa vie ; John, petite crapule invétéré dont tout le voisinage connaissait l’instabilité et la violence avait eu très peu d’éducation puisqu’il n’avait pas de mère et un père alcoolique et violent. Enfant battu, il avait su attirer la pitié des habitants, adolescent impulsif et grossier, toutes les personnes s’étaient retournées contre lui. Tous les parents le voyaient comme le « vilain petit canard », celui qu’on ne pouvait fréquenter, celui qui pouvait plonger leur chère progéniture sur le mauvais chemin. Et pourtant, parmi les hippies, il avait su être accepté. C’est ainsi qu’ils se sont rencontrés, tout était différent entre eux, leurs histoires, leurs caractères, mais leurs idéologies étaient dans le fond la même. S’éloigner de leurs parents respectifs, échapper à leur vie en étant « quelqu’un » d’autres, quelqu’un qu’ils aimaient un peu plus.

    Alors, Madeleine et John sont tombés amoureux. John s’est amélioré pour Madeleine et s’est mis à chercher un boulot pour subvenir à ses besoins, Madeleine a refusé de fréquenter ses parents pour John, pour ne pas qu’on l’empêche d’aimer celui qu’elle avait choisi. Happy end non ? Tout le monde est heureux ? Oui… les premières années, avec la passion amoureuse, physique, les mêmes idéaux… avec le bonheur de la première maison, même si elle est minable, les jumelles adorables et promises à être débrouillardes et réfléchies…

    Mais le temps passe. Ils sont devenus adultes, l’adolescence était désormais derrière eux et non plus leur quotidien. Et ça a commencé à ne plus aller. Madeleine voulait récupérer son confort d'avant et elle reprochait à John de ne pas savoir garder un boulot à cause de sa violence, sa révolte permanente. John lui de son côté reprochait à Madeleine de ne rien faire hormis penser à son petit nombril alors que lui trimait comme il pouvait pour sa famille pour être un bon père tel qu'il avait idéalisé cette figure familiale dans sa jeunesse.

    Les disputes s’enchaînaient et sont alors devenues violentes. Les murs de la maison étaient fins, alors nous entendions tous, les reproches, les cris, les larmes, le bruit d’objets qui cassent. Les disputes au début rares sont devenues notre quotidien. Surtout le soir, quand John & Madeleine n’arrivaient plus à maintenir un semblant de façade et que la rancune d’une nouvelle journée minable était à son paroxysme…

    Le jour où nous sommes devenus un « je », c’était un 8 mars, nous avions 5 ans. Une nouvelle dispute avait éclaté. On vous avait dit que l’une était plus intrépide non ? Et bien, celle-là est sortie de la chambre alors que l’autre est restée blottie dans les couvertures. Nous en avions assez de tout ça, et nous pensions que si l’une d’entre nous le disait, tous s’améliorerait entre nos parents. L’une d’entre nous a donc poussé la porte de la cuisine, au même moment où notre père abattait notre mère d’une balle au milieu du front. Son corps est parti en arrière comme au ralenti, comme dans un film sous les yeux éberlués d'une d'entre nous, notre mère avait encore les yeux grand ouverts, la surprise et l’incompréhension se lisaient sur son visage quand son corps a heurté violemment le sol, le sang s’écoula alors rapidement créant une marre de sang sur le sol de la cuisine, ses yeux ne brillaient plus de cette lumière vive que nous avions toujours connues. Ils étaient éteint à tout jamais et pour toujours. Notre père a alors relevé le visage et a vu l’une de nous… il a pleuré avant de s’abattre à son tour d’une balle sur la tempe. Son visage avait été d’abord déformé par la colère puis par la culpabilité, les larmes s'écoulaient encore de ses yeux quand son corps heurta à son tour le sol... leur marre de sang se mélangeant afin de devenir encore plus grande et plus sombre... Il avait murmuré un « pardon » avant de s’ôter la vie.

    Ce jour-là je suis morte. Moi, Gabrielle, je suis morte avec eux, mon enfance est morte, j’avais 5 ans, et dans le fond de mes yeux brillaient la peur et elle ne m’a plus jamais quittée… cette nuit-là, je n'ai pas bougée de la cuisine, je n'ai pas été rejoindre ma soeur Iphigénie et elle n'est pas venue non plus. Il n'y avait plus de bruits... quelle sensation étrange... plus de bruits de disputes, plus de pleurs... la maison était comme vide... morte elle aussi... je n'ai pas pleuré, je n'ai pas versé de larme, je me suis juste assisse et j'ai attendue qu'on vienne me chercher... je ne voulais pas laisser mes parents seuls.

    Le lendemain, quand la police est arrivée, ils m'ont pris avec eux, pour m’enlever de ces lieux, je n'ai rien pu faire, je n'ai pas dit un mot... j'étais incapable de parler de toute façon, incapable de dire un mot… j’avais sur moi le sang de ma mère et de mon père… je n’avais même pas réalisé que sous le coup de l’impacte des coups de feu, le sol n’avait pas été le seul éclaboussé. Moi aussi. Je n'ai pas parlé pendant 1 mois, je me suis à peine nourrie, j'étais sous surveillance permanente... les infirmières m'ont soigné un mal qui n'était pas physique...

    On m’a emmenée de force hors de chez moi, hors du monde que j'avais toujours connu, j’avais 5 ans, comment aurais-je pu lutter contre des adultes ? C’est à cette période que je me suis rendue compte que j’étais faible… et incapable de me défendre… et cette nuit tragique... c'est la dernière fois que j'ai vu Iphigénie en tant que soeur.




Voilà, l’histoire tragique de ma mort. J’ai 19 ans à présent, ça fait désormais 14 ans que tout cela s'est déroulée sous mes yeux d'enfants. J’ai été longuement suivie par une psy, un pédopsychiatre aussi afin de m’apaiser, afin que j’ai moins peur des autres ; la police m’a interrogée, me faisant sans cesse revivre ce jour néfaste que mes souvenirs refusent d’oublier… de toute façon, le regard que les gens posent sur moi est tellement empli de pitié et me rappelle sans cesse à mon triste sort… je suis restée 2 ans suivies avant d’être finalement placé dans un foyer pour "enfants sans parents"… j’avais tellement peur des gens, surtout des adultes, je ne pouvais plus entendre des gens crier sans me mettre à pleurer, sur les visages en colère se superposaient toujours ceux de mes parents… le problème c'est que je suis sans doute rester trop longtemps entre les mains de mes « soigneurs », car quand j’ai pu aller rejoindre ma sœur, celle que je voulais à tout prix voir coûte que coûte, celle dont à ma séparer après... l'événement, elle avait été adoptée depuis plus d’un an… je ne l’ai jamais revu depuis ce soir où j’ai été intrépide… je ne sais pas si elle s’en souvient, je ne pense pas à vrai dire… elle n’est pas sortie de sous les couvertures, jamais… et puis, qui aurait osé lui raconter l’horreur de cette nuit alors que tout le monde pouvait voir à quel point moi j’étais traumatisée…

Alors j’ai avancé… pas le choix. Mais j’avais un espoir. Celui d’un jour la retrouver, celui d’un jour reprendre sa main dans la mienne, la serrer contre moi, arrêter d’être un « je » pour redevenir un « nous »…

J’avançais mais en longeant les murs. M’habillant de noir, la tête baissée, parlant à peine, faisant des crises d’angoisse lorsqu’on me regardait trop longtemps, lorsque quelqu’un me parlait en élevant la voix… les autres élèves de ma classe pensaient que j’étais une idiote retardée du coup, ils ne faisaient pas attention à moi. Ils ne me voyaient pas. Les professeurs eux-mêmes m’oubliaient et j’aimais ça, être anonyme, c'était toujours mieux que de me poser des questions... c'était suffisent déjà de n'avoir personne à envoyer au réunion de parents... depuis l'accident, j'avais aussi des tocs, je ne rentrais plus jamais la première dans une pièce, ayant toujours peur de la scène qui pourrait s’y produire derrière, je me lavais maladivement les mains parce que j'avais le sentiment perpétuelle d'être sale et la vue du sang me tétanisait littéralement. J'aurais pu rester ainsi si longtemps...

Mais un jour, mon espoir a été ranimé. Sur une page de journal, en première page, une fille de mon âge, belle et sûre d’elle, elle avait les bras en l’air en signe de victoire et fierté évidente… elle venait de battre le record inter lycée en athlétisme. Et même si notre ressemblance ne me paraissait plus aussi évidente. Même si je n’avais jamais vu mes yeux briller de la même façon qu’ils brillaient sur cette image en noir et blanc, même si aucun sourire s’étendait sur mon visage. Je sus que c’était elle. Ma jumelle… Iphigénie... c'était un choc... je pensais que je la retrouverais un jour... plus tard, en fouillant, en cherchant désespérément, pas en tombant dessus par hasard...

Elle habitait désormais à Houston et semblait épanouie. Et dès lors, j’ai voulu aller la retrouver. La serrer dans mes bras, l'embrasser, la protéger comme j'avais eu l'habitude de le faire par le passé. J'aurais même accepté de pleurer dans ses bras s'il l'avait fallu... j'avais 17 ans à l'époque, mais je n'avais rien pour m'enfuir de Grosse Tête et en plus, je n'étais pas majeure... et donc, il était impossible pour moi de quitter le foyer... cela dit, je me suis mise à économiser. Et rien de mieux que travailler pour se faire de l'argent, pour ça, j'ai dû travailler sur moi-même en acceptant de me mêler aux autres pour gagner assez d’argents pour me payer un ticket de train jusque-là. Je voulais quitter cette ville où j’étais un jour morte et où tout le monde savait que j’étais la « petite fille qui a assisté aux suicides et l’assassinat de ses parents »…

Quand je suis arrivée dans sa ville, je me sentais plus vivante, mon cœur était gonflé, j’allais enfin la retrouver, la voir, respirer le même air qu'elle. A force de recherches, j'avais trouvé son habitation... alors je me suis postée en face de chez elle avec une casquette sur la tête et j’ai attendue de la voir arriver… mais elle est venue en voiture avec un beau garçon de son âge, peut-être un ou deux ans de plus, je n’étais pas douée pour deviner les âges des autres. Elle a embrassé son copain de manière assez chaste avant de lui faire un signe de main et de rejoindre sa maison… où une femme ouvrit la porte en grand avec un sourire ravi sur le visage.

    - Ton petit copain est très beau … pourquoi tu ne l’as pas invité à rentrer à la maison ?
    - Maman, arrête, tu vas le gêner, c’est le début d’accord, et j’ai pas envie qu’il se sente oppressé ! Et tu avais promis que tu arrêterais de nous observer de derrière la fenêtre !
    - Je ne l’ai pas fait !
    - Menteuse tu as vu comme tu as surgi de la porte ! Papa, maman continue de m’espionner ! Dis-lui d’arrêter !

A l’instant où elle ferma la porte de sa maison, nos regards se croisèrent, cela dit, elle n'arrête pas son geste et j'entendis clairement le bruit de cette porte qu'on ferme à clée. Une fraction de secondes j'avais été connecté à elle... c'est tout ce qu'elle m'avait autorisé à avoir. J’ai détourné le regard et je me suis relevée en jetant ma casquette au loin. Je n’avais plus besoin de me cacher. Je n’avais plus besoin de m’inquiéter pour elle. Elle avait une famille à présent. Une famille qui l’aimait. Une famille qui veillait sur elle, qui pensait à elle... Se rappelait-elle de nos parents ? De moi ? Une boule se forma dans ma gorge... j'étais sa famille théoriquement... moi... et moi je n'avais eu de cesse de penser à elle, de m'inquiéter pour elle... elle était mon espoir et elle... elle avait avancé, elle avait fait son chemin en m'oubliant... j'avais envie de hurler à l'injustice, mon coeur saignait. J'étais restée en vie parce que j'espérais que l'instant où on se reverrait, elle me reconnaîtrait, qu'elle viendrait vers moi en me serrant dans ses bras et nous pourrions pleurer nos parents ensemble... enfin...

J’avais été tellement affectée par leur mort… et ça se lisait sur mon visage, chaque traits étaient là pour me rappeler mon quotidien plongée dans l’inquiétude et la panique, j'en payais le prix fort… et elle… elle, elle n’avait rien. Dans ses yeux brillaient cette intelligence qui nous étaient communes lorsqu’on était plus jeune… elle était telle que j’aurais dû le rester… elle avait une vie, une véritable vie. Moi j’étais morte. Moi je ne m’étais pas cachée… et pour la première fois, je lui en ai voulu d’avoir lâché ma main par faiblesse et par peur et de ne pas avoir osé de battre avec moi… pour nous.

Dire que ma transformation a été fulgurante… oui, en un sens. J’avais décidé de reprendre ma vie en main à partir de ce moment-là, si elle avait pu, pourquoi pas moi ? Pourquoi pas ici. L'avantage évident de Houston, c'est que personne ne connaissait mon destin tragique. Tant mieux ! Moi je savais qui j’étais et c'était le plus important ! Je voulais me battre envers et pour mon passé. Mais avant, je devais encore parler à mes parents dans ma ville natale, pour leur dire qu'Iphigénie allait bien... qu'elle était heureuse... Je faisais face pour la première fois depuis tellement longtemps… mais autant le faire jusqu’au bout non? J’étais la plus intrépide et la plus courageuse des deux à la base, non ? Alors il fallait que j’arrête d’avoir peur. ça n'a pas été une démarche facile. Même encore aujourd’hui j’ai du mal. Mais j’ai eu un peu d’aide. L’alcool, la drogue, la cigarette, tout ça, tout ce « mal » me permet d’oublier mes peurs, et j’ose agir de manière différente car je suis libre, je m’amuse, je peux reparler aux gens tranquillement et doucement me construire une vie sociale.

Et le meilleur moyen c’est de sourire, j’appelle ça, le « faux sourire », celui qui rassure, celui qui cache ma peine, mes yeux ne pétillent pas, ils sont ternes, mais mon sourire donne l’impression que je suis ouverte. J’ai des connaissances, mais je préfère ne pas aborder mon passé avec eux, j'ai assez lu de pitié dans le regard des autres… mais j'ai un plus gros problème, le fait qu'Iphigénie devienne connue par ses talents m’effraye, les gens commencent à remarquer notre ressemblance, comme je suis sortie de l’ombre dans laquelle je m’étais terrée, et bien on ne peut que constater la ressemblance flagrante au premier regard. Cela dit, moi je ne me reconnais pas dans son regard, elle, elle a de vrais sourire, heureux, joyeux, épanouie… je n’envie pas sa vie contrairement à ce qu’on pourrait penser. Je sais qui je suis. Elle, elle l’a oubliée… j’assume donc mon passé, et c'est pour ça que j’ai arrêté de longer les murs, j’ai jeté toutes mes tenues noirs, le deuil, c’est fini pour moi, j’assume, et même si dans la prunelle dans mes yeux, on voit encore la crainte, j’ai décidé de ne plus baisser les yeux.

Je ne dis pas que c’est facile. Tous les jours est une lutte pour moi. Mais je ne serais pas celle qui va abandonner. Après tout, qu’ai-je à perdre ? Je suis déjà morte.



Dernière édition par Gabrielle F. Yourcenar le Mer 25 Aoû - 19:56, édité 10 fois
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Gabrielle F. Yourcenar
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 8:16

★ hors-jeu

derrière l'écran se cache...

◆ prénom/pseudo & pays : Maria, je viens de " '-'land " Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 948718 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 431384 Sheena/Pépito/Alexio, Alex quoi, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? '-' Je suis Belge 8)
◆ âge : 17 ans pour l'éternité, faudra vous y faire.
◆ où avez-vous connu le forum ? Elo, c'est la coupable '-' j'aime pas le gris, j'aime pas la café pourtant ;_; mais je suis faible, c'est le matin et I have a dream Rolling Eyes ;_;
◆ votre personnage est-il un scénario ? Non.
◆ qui désirez-vous en avatar ? Lyndsy Fonseca.
◆ acceptez-vous de le doublage de votre avatar et permettre ainsi à quelqu'un d'autre de le porter ? (nous conseillons fortement. par solidarité =D). D'accord, avec l'amour de ma vie seulement je veux bien, parce qu'on est jumelle Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 870820
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 9:29

bienvenue sur le forum Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 169348
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 10:26

Bienvenue beauté !
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 10:28

le dragueur Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 622514
bienvenue encore, j'en profite pour te dire que j'aime beaucoup ton avatar (:
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S. Peaches Weldon
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 11:51

Magnifique avatar !
Bienvenue !
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Chloe S. Davenport https://striking-vitality.1fr1.net/agence-pole-vie-sociale-f8/i-m-not-afraid-t95.htm https://striking-vitality.1fr1.net/validees-f6/chloe-sophie-davenport-uptown-girl-t32.htm
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 12:20

    bienvenue sur le forum (:
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 13:13

Bienvenue ici
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 14:35

    ALEXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 231506 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 231506 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 231506 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 231506
    T'es venuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 605424 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 605424 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 605424

    Ahah je t'aimeeee! Bienvenue I love you I love you
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 16:54

Oui, je suis faible le matin :')

Anaïs Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 231506 et j'ai fait un rêve trop bien Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 431384 c'est pour ça que je suis là :')

Merci à tous les autres pour l'accueil, ça me fait plaisir Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 325297 8)

Et Lyndsy est juste... Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 720624
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 20:55

    ALEX Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 280835 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 775891
    bienvenue Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 280835
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 20:57

Aurore Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 280835

T'es sexy en Marlon '-' Même si le mien l'est plus encore Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 948718 Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 431384

Je t'aime et merci de t'être déplacée jusqu'à ma petite fiche :')
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 21:00


    oui, moi aussi, je me trouve sexy en marlon. :O tseuh, genre. '__'
    moi aussi, je t'aime ♥️ & de rien. Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 775891
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MessageSujet: Re: Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve   Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve EmptyMer 25 Aoû - 21:59

OH PUTAIN TA FICHE DE OUF Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 231506
Je te valide (étonnant hein ? *bing* Rolling Eyes) & moi, le gris et le café, on t'emmerde mais on t'aime (a) Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 775891
& pas touche, c'est mon Marlon (a)
& puis, je t'aime Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 775891
& puis, bienvenue, bon jeu et oublie pas de t'inscrire dans ton groupe chérie Si je me cache, c'est pour qu'un jour on me trouve 231506
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