Joaquin Presley Blackmore
24 ans, né à Houston, photographe professionnel, père célibataire, uptown

© // Cam Gigandet

★ questions

Répondez à ces quelques questions...

◆ Quelle est votre madeleine de Proust ? Ma fille tout simplement. Chaque fois que je la vois je ne peux m’empêcher de sourire. Elle est là pour me rappeler constamment à quel point je suis chanceux de l’avoir, qu’elle est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée, que je dois me montrer responsable et mature pour elle. ◆ Comment vous trouvez-vous physiquement ? Et quelle partie de votre corps préférez-vous le plus ? Je ne vais pas vous mentir je me trouve vraiment pas mal. Je suis beau et je le sais. Ce n'est pas pour autant que je passe ma journée à m'en venter, après tout on le remarque très bien tout seul (a). Quand à ce que je préfère chez moi ? Tout ? Bon ok je dirais mes yeux. ◆ Quelles sont vos principales qualités et vos principaux défauts ? Mon principal défaut ? Je dirais mon impulsivité. J'ai tendance à ne pas toujours réussir à contrôler mes émotions, ce qui peut souvent m'impliquer dans des bagarres. Mais depuis la naissance de ma fille j'essaie de faire plus attention. Après on pourrait aussi dire que j'ai tendance à être trop sur de moi, même si en réalité ce n'est qu'une carapace. Pour ce qui est de mes qualités je dirais mon sens des responsabilités, ◆ Qu'est-ce qui vous irrite le plus chez les autres ? Le mensonge. L’hypocrisie. Je ne supporte pas les gens faux-culs, ou qui passent leur temps à mentir dans le seul but de paraître à leur meilleure avantage. Moi j’ai quelque chose à dire, je le dis, c’est aussi simple que ça. ◆Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, le feriez-vous et pour quoi ? Plutôt. J'ai un job que j'adore, une magnifique petite fille, que demandez de plus ? Certes la conception de mon enfant n'a pas été souhaité mais je ne regrette pour rien au monde d'avoir oublié de mettre une capote ce jour là. Ma fille est sans conteste la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie.

◆ Quel endroit de Houston fréquentez-vous le plus ? Le parc. Car c’est un très bel endroit pour y promener ma fille, mais aussi pour y prendre de très beaux clichés. ◆ Pourriez-nous vous parler de votre premier rapport sexuel ? Tout ce que je peux vous dire c’est que j’avais 14 ans et la fille 16. On l’a fait chez elle. Pas un souvenir très mémorable, j’étais très nerveux, maladroit… Fort heureusement depuis je me suis rattrapé. ◆ Êtes-vous un adepte des grands excès ? Ou avez-vous des fantasmes non-révélés ? Ma drogue à moi c’est l’adrénaline. Je suis accro aux sensations fortes et au danger. Entre parachutisme ascensionnel, saut à l’élastique, course de vitesse, rafting, escalade…Rien ne me fait peur, au contraire j’adore ça et j’en redemande. Au point parfois de prendre des risques inconscient et de mettre ma vie en danger. Une envie de frisson que j’ai du sérieusement réfréner avec l’arrivée de ma fille. Je ne peux pas me permettre qu’il m’arrive quoi que ce soit. Elle n’a que moi. Pour ce qui est de la fête, de l’alcool et tout ça, c’est pareil, depuis que je suis père j’essai de me montrer en adulte responsable. Alors fini les soirées bourrées ou je finissais à trois heures du matin dans le lit d’une inconnue. Certes cela ne m’empêche pas de m’amuser encore, mais je le fais de manière beaucoup plus…raisonnable. ◆ Pour finir, quels sont les trois objets que vous emmèneriez sur une île déserte ? Puisqu'on ne peut pas emmener de personne je me contenterais d'un cliché de ma fille. D'un appareil photo et d'un ordinateur portable pour rester connecter au monde extérieur. ◆ Comment c'est passé votre bal de promo ? Et si vous ne l'avez pas encore vécu, qu'attendez-vous de ce jour spécial ? A merveille. On m'a nommé roi du bal de promo. J'y suis allé évidemment avec la plus jolie fille de mon lycée. Tout le monde m'enviait.

★ portrait chinois

Si j'étais...

◆ un animal : Ours ◆ une saison : L'été ◆ une boisson : Le vin, il se bonifie avec le temps ◆ une qualité : Responsable ◆ un défaut : Impulsif ◆ un film : Le parrain

◆ un personnage célèbre : ◆ un pouvoir magique : Téléportation ◆ un style de musique : Rock ◆ un objet : Appareil photo ◆ une ville : Paris ◆ un métier : Photographe

★ histoire & more

Les grandes lignes, ou pas...

« Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s’y attend pas » PROUST

« Arrêtes Presley c’est vraiment sérieux ! J’ai quelque chose de très important à t’annoncer. » Je m’arrêtais d’embrasser ma copine dans le cou pour la regarder en face. Au vu de son air grave je sus qu’elle ne plaisantait pas. Bon sang que s’était il passé ? Voilà qu’elle commençait à m’inquiéter maintenant. « D’accord, je t’écoutes. Qu’est ce qui se passe ? Personne n’est mort au moins ? » Je m’imaginais déjà le pire. « Non bien au contraire » Hein ? Cette phrase était pleine de sous entendu je le sentais, mais qu’est ce qu’elle voulait dire ? Nooooon…cela ne pouvait tout de même pas être ça…Elle ne serait pas… « Je suis enceinte » S’ensuivit un grand silence. « Je t’en supplie, dis quelque chose » Oui mais quoi ? J’étais tellement sonné par la nouvelle que je n’arrivais pas à penser clairement. Moi qui pourtant croyais avoir toujours pris mes précautions. « Je…Tu es sure ? » Furent les seules paroles que je pu prononcer pour le moment. « Oui. Absolument. Je suis allé voir mon gynéco. Je suis enceinte de 6 semaines » Nouveau silence. J’étais en train d’essayer d’imaginer toutes les implications que cela allait avoir sur notre vie. Au bout d’une minute je pris finalement la parole. « Tu comptes le garder ? » Jayda parut offusquée par ma question, comme si quelque part cela sous entendait que je voulais qu’elle avorte, alors que pas du tout. Enfin…je ne sais pas. « Bien sur que oui ! J’ai toujours été contre l’avortement, et je ne me vois pas donner mon bébé à des inconnus… »« Je vois que tu y as déjà réfléchi » Je ne pouvais certainement pas aller contre sa décision. Si elle voulait le garder, c’était son droit, qui étais je pour lui interdire ? « Tu crois qu’on est prêt pour ça ? Pour un bébé ? Je veux dire t’as pas fini la fac, on est encore très jeune, j’ai 22 ans, toi 21… » « Qu’est ce que tu veux dire par là ? Tu ne le veux pas ? » « Non ce n’est pas ça… » « Alors quoi ? » « Je veux être bien sur que t’es consciente de tout ce que cela implique… Des sacrifices qu’on va devoir faire. » « Arrêtes ce n’est pas non plus la fin du monde, ce n’est qu’un bébé Presley » Oui m’enfin c’était une énorme responsabilité…Je n’avais pas vraiment l’impression qu’elle saisissait l’ampleur du truc. Mais pour le moment, ce qu’elle paraissait avoir besoin le plus, c’était de réconfort, qu’elle sente que sur ce coup là je la soutienne. Ce n’était vraiment pas le moment pour moi de jouer le mec lâche et de prendre la fuite. Non il fallait que je prenne sur moi, dépasse le stade du choc initial et me montre fort pour nous deux, même si en réalité je n’en menais pas large. Je la pris dans mes bras. « Saches que je serais là pour toi et notre bébé, quoi qu’il arrive, je te le promets. Je ne te laisserais pas tomber. Je sais qu’on peut le faire. Cet enfant je l’aimerais de tout mon cœur. Je t’aime, et ensemble, on y arrivera. » Enfin tout du moins c’est ce que j’espérais. Mes paroles parurent la calmer car elle arrêta de sangloter. « Moi aussi je t’aime. » La vérité c’est que j’étais tout autant terrifiée qu’elle. Malgré ce que je venais de laisser entendre, j’étais bien loin d’être aussi sur que ça d’être prêt à être père. Non mais sérieusement vous me voyer en papa ? Moi ? L’irresponsable qui passe son temps à faire des courses de voiture, à sauter en élastique, à rechercher le grand frisson ? Qui passe ses soirées en boîte ? Qui peut picoler comme un trou ? Qui fume un joint de temps en temps ? Le gosse immature à toujours se lancer des défis les plus loufoques avec ses potes ? Non mais de qui me moquais je ? Et pourtant, cette promesse que je fis à Jayda, je la tenus. Contre toute attente ce fut elle qui ne se montra pas à la hauteur. Elle qui m’abandonna le jour de la naissance de notre petite fille…

« Ce qui peut me briser, ce n’est pas que tu t’appuies trop sur moi, c’est que tu m’abandonnes. » GUSTAVE THIBON

« Je ne peux pas faire ça, je suis désolée… » Je me trouvais à l’hôpital, dans la chambre de Jayda. Elle venait tout juste d’avoir notre bébé, une magnifique petite fille de 3,2 kilos. Elle se trouvait dans mes bras, alors que je parlais à ma copine. Ses propos m’inquiétaient. « Quoi ? Mais de quoi tu parles ? » « Du bébé…Je ne peux pas, c’est trop…Je croyais être prête pour ça, mais la réalité c’est que je ne le suis pas. Je suis bien trop jeune…J’ai encore tellement de chose à vivre. Je ne veux pas tout abandonner pour m’occuper d’un bébé » J’étais complètement abasourdi par ses propos. J’étais à des années lumières de me douter d’un tel revirement de situation. « QUOI ? C’est une plaisanterie j’espère ? Tu ne penses pas ce que tu dis n’est ce pas ? » « Si, je suis désolée… » « P’tain tu ne crois pas qu’il est un peu tard pour ce genre de révélation ? Je t’avais prévenu qu’élever un enfant demanderait des sacrifices, beaucoup de temps et d’énergie, et tu m’avais dis l’avoir comprit ! Avoir peser le pour et le contre ! Comment peux tu dire de choses pareilles maintenant qu’elle ai née ? » Ma fille, prenant sûrement conscience de la tension qui régnait puisqu’elle se mise à pleurer. Je la berçai doucement. « Chuuuuut, papa est là, tout va bien… » Au bout d’une minute elle finit par se calmer. Je reportai alors mon attention sur Jayda et reprit la parole, mais cette fois en baissant d’un ton, pour éviter de perturber notre fille. « Elle est magnifique… Tu dis ça maintenant, mais je suis sur qu’en la prenant dans tes bras, en tenant ses petites mimines, en croisant son regard, tu seras obligé de fondre et de l’aimer. » Je voulais alors lui donner, mais elle refusa. « Non je ne veux pas. Garde là. C’est ta fille… Je suis sur que tu feras un excellent père. Mais moi je ne peux pas. Maintenant laisse moi, je veux être seule. » Des larmes perlaient ses joues. Quant à moi elles me montaient aux yeux, mais je m’efforçai de les repousser, ne voulant pas lui donner ce plaisir. « Très bien. Je reviendrais plus tard lorsque tu auras les idées plus claires. » « Non Presley, je crois que tu ne m’as pas bien compris. Je ne veux plus rien avoir à faire avec vous. Ma décision est prise et je ne changerais pas d’avis. » « Mais elle n’a même pas de nom… » « Je suis sure que t’en trouveras un qui lui ira parfaitement. Ne cherche pas à me joindre ni à me voir. Adieu Presley » Dire qu’il y avait à peine quelques heures j’étais l’homme le plus comblé au monde, et maintenant voilà que tout s’effondrait autours de moi comme un château de cartes. « Un jour tu te réveilleras et tu te rendras compte que ta vie est vide de sens. Tu regretteras ta décision, prenant conscience de l’énorme erreur que tu as commise. Et ce jour là il sera trop tard. » Sur ce je sortis de la pièce. Quelques heures plus tard je revins seul, mais elle n’était déjà plus là.

« L’avenir n’est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. » ANTOINE DE SAINT EXUPÉRY

Sabella. Tel était le nom que j’avais donné à ma petite fille. Dès l’instant où j’ai posé les yeux sur elle, mon cœur s’est remplit d’un amour inconditionnel. J’ai su que je serais prêt à tout pour la protéger. Les premières semaines furent très dures pour moi, être père célibataire n’est pas facile tous les jours. Je peux vous dire que c’est un miracle si j’arrive à dormir plus de 3h d’affilée dans la nuit. Ce que je regrette beaucoup c’est que Sabella n’ait que moi. Elle ne connaîtra pas sa mère ni ses grands parents maternels…Et quand à mes parents ils sont malheureusement morts quelques années plus tôt. J’ai bien une sœur, seulement tant qu’elle n’aura pas reprit sa vie en main (c’est une droguée) elle a interdiction d’approcher ma fille. Fort heureusement je peux compter sur le soutien de mes amis. Et j’ai aussi la chance d’avoir un job qui me permet d’emmener ma fille sur mon lieu de travail, puisque je suis photographe professionnel. Que va me réserver l’avenir ? Seul le temps me le dira.

★ hors-jeu

derrière l'écran se cache...

◆ prénom/pseudo & pays : Lizette / France
◆ âge : 18 ans
◆ où avez-vous connu le forum ? Bazzar
◆ votre personnage est-il un scénario ? Oui
◆ qui désirez-vous en avatar ? Cam Gigandet
◆ acceptez-vous de le doublage de votre avatar et permettre ainsi à quelqu'un d'autre de le porter ? Désolé mais non.
◆ fréquence de connexion : 6j/7.

J'étais déjà le Presley d'avant, mais cette dernière semaine j'ai eu un pb d'ordinateur ce qui fait que je n'ai pas pu me recenser, et le temps que je le voit il était déjà trop tard on m'avait supprimé. Donc me revoilà à reposter ma présentation