Munroe Purdrey Aldridge-Dewitt
23 ans, né à Nashville, policière, célibataire, quartier


© lennon- tumblr // Leighton Meester

★ questions

Répondez à ces quelques questions...

◆ Quelle est votre madeleine de Proust ? La chanson Summer of 69' de MXPX, parce qu'elle me rappelle mon enfance, les nuits blanches au parc avec les copains, notamment avec Lane. Lane, l'enfoiré, le connard, le... ◆ Comment vous trouvez-vous physiquement ? Et quelle partie de votre corps préférez-vous le plus ? Je crois que je ne suis pas trop mal, du moins, c'est ce que j'ai cru comprendre durant les stages de formation où j'étais entourée de crétins, de débiles à deux balles. J'veux dire, quand t'es obligé de faire attention à ne pas te faire chiper ta lingerie par des mecs en chaleur, c'est que tu dois pas être trop anti-sexy, non? Outre ça, c'que j'aime chez moi, ce sont mes jambes. Je préfère de loin un short à un décolleté, de toute façon, dans mon cas, le second est complètement risible, puisqu'il y a pas grand chose à exhiber là-haut. ◆ Quelles sont vos principales qualités et vos principaux défauts ? Je suis franche, ambitieuse, marrante et je m'en foutisme, autrement, je suis impatiente, impulsive, violente, orgueilleuse et sarcastique. Je ne sais pas si mes qualités balancent un peu mes nombreux défauts, mais dans tous les cas, je le vis bien et puis c'est pas comme s'il y avait la moindre chance que je change après vingt-trois ans, non? ◆ Qu'est-ce qui vous irrite le plus chez les autres ? Le mensonge

◆ Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, le feriez-vous et pour quoi ? J'éviterais de mettre ma réputation et ma carrière en jeu pour quelqu'un qui n'en vaut absolument pas le coup. ◆ Quel endroit de Houston fréquentez-vous le plus ? J'aime le Dolce Vita la nuit, sinon, j'adore, j'adhère même, au concept du Country Club. ◆ Pourriez-nous vous parler de votre premier rapport sexuel ? Absolument décevant, si vous voulez tout savoir. Le mec était carrément pas à la hauteur, la situation non plus, l'âge que j'avais n'était pas exactement du genre à rendre la chose meilleure non plus, en fait. ◆ Êtes-vous un adepte des grands excès ? Ou avez-vous des fantasmes non-révélés ? Je me tiens à carreaux, parce qu'en étant membre du corps policier, j'risque pas de vouloir me retrouver à me faire traîner dans la cellule de dégrisement jusqu'au petit matin, sinon, disons qu'il y aurait de bonnes chances pour que ce soit relativement novateur, comme idée. Du moins, si on se fit aux rêves que j'peux faire parfois... ◆ Pour finir, quels sont les trois objets que vous emmeneriez sur une île déserte ? Mon chien, Cade, mon iTouch parce que je peux pas me passer de musique et, pour le moment où mon iTouch rendra l'âme, un mec, peut-être, pour tuer le temps. ◆ Comment c'est passé votre bal de promo ? Et si vous ne l'avez pas encore vécu, qu'attendez-vous de ce jour spécial ? Je préfère ne pas parler de l'évènement, pas seulement parce que je me souvienne qu'à moitié de ce que ça a pu être, mais j'évite de penser à ce qui concerne le mec qui m'y a accompagné, ça m'évite d'horribles maux de têtes et une sérieuse envie de gerber mes trippes...

★ portrait chinois

Si j'étais...

◆ un animal : un faucon ◆ une saison : l'automne ◆ une boisson : vodka russe ◆ une qualité : la franchise ◆ un défaut : l'exhibitionnisme ◆ un film :

◆ un personnage célèbre : marilyn monroe◆ un pouvoir magique : lire dans les pensées ◆ un style de musique : le grunge◆ un objet : un miroir◆ une ville : ibiza◆ un métier : docteur

★ histoire & more

Les grandes lignes, ou pas...

◆

« Pourquoi tu voudrais que j'aille au bal avec toi, Lane? » que je lance, alors que je suis sur une branche d'arbre, un vieux saule, qui se trouve dans la forêt près de chez moi, près de chez nous, à Nashville « J'te rappelle que t'es une fille et que je suis un mec, Munroe ». En fait, tout cela m'échappe, non pas le fait que j'ai une poitrine minuscule et rien entre les jambes, ce qui confirme que je suis de sexe féminin, mais j'ai une difficulté ridicule à voir Lane comme un garçon. Avec Rory, Torrey et Raiden, on forme un quatuor uni depuis qu'on a quoi, cinq ans et six ans, pour Raiden ? Je grimpe plus haut - je suis le garçon manqué, le casse-cou, celle qui n'a pas froid aux yeux, malgré ses fractures nombreuses au cours des idées folles et saugrenues comme celle-ci - alors qu'il tente vainement de me suivre. Peine perdue. Personne ne réussira jamais à être aussi forte que moi. Mon père me lance souvent à la blague que je suis un mec dans le corps svelte d'une fille, dommage pour lui, j'me sens pas mâle du tout. Quelque part en dessous des jeans et des chemises qui lui appartiennent, la plupart du temps, y'a une fille, faut croire. Moi, j'le sais, mais le commun des mortels, c'est peu probable « Fais comme d'habitude, Lane, invite ta blondasse du moment ». Je manque perdre pied, et je me retiens par les mains, mains qui s'écorchent sur l'écorce, alors que j'entends Lane lâcher un juron en dessous. Il fait des conneries, ça passe toujours bien, dans son cas, mais moi, c'est différent. Rien à foutre, de ça. Rien à foutre, du bal. Il fera comme toujours, mon ami, il boira comme un gros ivrogne, se tapera une fille dans les WC et sera roi du bal. Je me demande sincèrement ce qu'il fout à perdre son temps à vouloir que je l'accompagne alors qu'il y a en au moins vingt qui rêve de s'afficher publiquement à son bras. Je me relève doucement, pose mes fesses sur la branche, passe la main dans mes cheveux « Tu l'auras voulu, qu'est-ce que tu peux être têtue! ». Je ris doucement, redescend en prenant soin de m'arrêter sur la branche, face à lui, arquant un sourcil, pour voir ce qu'il pourrait faire pour me convaincre de me rendre à un endroit où j'ai pas la moindre envie du monde d'aller « Cap de venir au bal avec moi, Munroe Dewitt ? ». J'ouvre la bouche, ahurie. Il sait que je peux pas dire non. Il sait pertinemment que je suis trop fière pour ne pas accepter. Je réponds pas. Il s'approche de moi. S'approche beaucoup trop près. Je soutiens son regard, son sourire en coin « T'es con, j'te déteste ». Il rit puis, sans crier gare, pose ses lèvres sur les miennes, les presse fermement, sa main sous mon oreille, ses doigts sous ma nuque « On se voit ce soir, alors, cavalière ».

« Aïe, non mais t'es complètement cinglée, j'peux même pas respirer ». Je ne me suis même pas vu encore, Torrey a réussi à dédoubler son rendez-vous pour qu'ils puissent me prendre aussi. Je sais pas comment elle réussit toujours à avoir ce qu'elle veut, ma copine, mais c'est inévitable, elle réussit à tout coup « Tu sais quoi, Munroe? Arrête de chigner, t'es canon, j'regrette même de t'avoir rendu si belle ». Je soupire. J'étouffe parce qu'il y a trop de spray net dans l'air, mes cheveux sont ondulés, chatouillant mes épaules dénudées. Oh, je n'étais pas affreuse, je ne suis pas tout droit sortie d'une transformation extrême, simplement, j'suis pas féminine. Je porte des t-shirt, des chemises, des jeans. Jamais de jupe, ni de robe, ni de maquillage, en fait. Voilà que je me sens affublée d'un masque, enfin, si ça peut la rendre heureuse, tant mieux. Je ne suis pas là par plaisir, par obligation, plus tôt. Je ramène mes jambes contre mon torse, ce qui m'étouffe d'autant plus. Torrey m'dit qu'habillée comme ça, c'est suicidaire. Je m'assis comme une dame. Je m'ennuie « Les filles, vous êtes prê.... ». Je me tenais debout, front contre la fenêtre, rêvant d'aller griller une clope à l'extérieur, que Lane s'approche, suivit de près par Raiden qui peut pas s'empêcher de lâcher un commentaire « Vous l'avez mis où, notre copine? T'es une vraie Barbie, le blond en moins, putain ». Dernière chose au monde que je voulais entendre au monde. Je me retourne vers Torrey, furieuse « J'te l'avais bien dis, j'ai l'air idiote, comme ça ». Les deux mecs secouent vivement la tête. À voir leur tête, j'leur fais une forte impression « Arrête Munroe, t'es canon. Viens, on va être en retard! » qu'il lance, en attrapant ma main, m'entraînant dans la limousine, Torrey et Raiden à notre suite.

« Babe, you're our prom queen, can you believe it? ». J'ai bu du champagne. J'aurais pas du. Le copain de Torrey a réussi à pouvoir venir, alors Raiden drague des filles, il est d'un an plus vieux que nous, et c'est sa petite-soeur, ma copine. Rien de plus normal qu'un frère canon qui prend soin d'accompagner sa cadette parce que son copain militaire était sensé être absent. Je détourne la tête avec Lane, sur qui je suis assise, et qui promène ses lèvres sur mon omoplate, tout en continuant de parler « Munroe ». J'entrouvre les yeux, porte la main sur ma tête, me pique un doigt sur la stupide couronne que je porte. L'adrénaline partie, je ne me sens plus du tout à l'aise avec ça sur la tête, Lane, lui, jubile avec la sienne. On s'est fait dire qu'on était un couple d'enfer, et blablabla, blablabla. Je secoue la tête, légèrement étourdie « Tu disais? ». Il soupire, pose ses mains sur mes hanches, les remonte lentement, m'arrachant un frisson. Reprenant confiance, il me souffle à l'oreille « Allons ailleurs, tu veux? ». Je hausse les épaules, je m'en fiche éperdument. On se retrouve dans la limousine. Merde, le champagne me monte à la tête et ça tourne, ça tourne, je m'installe en boule derrière. Quelques instants plus tard, je suis en sous-vêtements, à califourchon sur Lane, torse nu, m'embrassant passionnément. Je ne sais pas quand, comment, ni pourquoi ça a commencé, mais je laisse faire. Je lâche prise « Lane? » « Hmm » « M'fait pas mal, tu veux? ».

On en a pas reparlé, le lendemain. J'étais presque certaine qu'il avait terminé la nuit dans mon lit, mais non. Quand je me suis réveillée, il était pas là. J'avais que ce foutu maquillage au visage, un t-shirt de l'équipe de lacrosse féminine dont j'étais la capitaine sur le dos et un mal de crâne atroce. On en a jamais glissé un mot, ni le lendemain, ni le surlendemain, ni jamais. Je suis partie étudier pour entrer dans la police, c'est ce que j'ai toujours voulu, en fait. J'ai gardé contact avec Torrey et Raiden, mais il s'est comme... volatilisé. Tout ce que Torrey a pu me dire, c'est qu'il était parti à Los Angeles pour les études. Quelles études? Ça ne l'a jamais intéressé, Lane, tout ce qu'il aime, c'est avoir de l'attention et la vie sociale. J'dis pas qu'il était idiot, loin de là, mais avec le physique, ça va plus vite, le succès. Je venais d'avoir ma license quand j'en ai entendu parler, parce que j'ai été transférée à New-York pour les stages finaux. Je traîne dans les couloirs où croupissent soûlons et prostituées que j'entends « Munroe, c'est toi? ». Je détourne les yeux pour le voir, assis là, en tailleur, les cheveux en bataille, le complet. Incrédule, je m'approche pour voir ce qu'on lui reproche, à Lane. J'le reconnais, c'est pas difficile, il est pareil. J'ai 21 ans. Lui aussi « Prostitution? Non, mais tu te fous de ma gueule ou quoi ? ». Ça me fout un choc. Il secoue la tête vivement, s'accroche aux barreaux « C'pas ce que tu crois, faut que tu m'aides sur ce coup-là, Moon ». Je serre les dents. Le surnom qu'il me donnait quand on avait dix ans. Il peut pas m'faire ça là. Je travaille. J'le surveille. J'peux rien pour sa gueule, s'il la vend pour 100 balles, c'est son problème, pas le mien « J'aiderais bien un ami, mais tu l'es plus. T'avait qu'à donner des nouvelles ». Je cherche à m'enfuir. Je le sais, j'le connais, ce mec est du genre à toujours obtenir ce qu'il veut de tout le monde. À tout coup. Même avec moi. J'aurais du partir quand il me rappelle, j'aurais du. Je l'ai pas fait. Comme par magie, le délit passe de prostitution à flânage. On le libère durant la nuit. Nuit qu'il passe dans mon pieu. Pieu qu'il déserte encore à l'aube. Aube empreinte d'une sensation de déjà-vue qui me donne envie de gerber. Je fous le camp de New-York. Trouve un poste à Houston, oublie tout, absolument tout, espérant que grâce à ça, mon égo meurtri se rétablisse de lui-même. J'ai 21 ans, et ça fait deux putain de fois que je me fais avoir par le mec de qui j'étais, j'suis, du moins, j'crois être amoureuse...

◆ Ce qu'il y a de plus notoire, chez Munroe, c'est son égo, son orgueil. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été première de sa promotion, devant les mecs, se faisant détester, parce que même quand on la met au défi, elle ne recule devant rien, et déteste perdre. Elle croit aussi que si elle y aurait penser d'abord, elle aurait sans doute opté pour une carrière dans l'armée, juste pour vivre sur l'adrénaline et des aventures incroyables, comme celles que l'on voit au petit écran ou au cinéma. Elle aime son chien plus que quiconque dans ce bas monde, Cade, c'est toute sa vie. Son garçon. Tout récemment, Torrey est venue la rejoindre à Houston, et elles vivent ensemble en appartement. Dernièrement, elle a eu une aventure avec Raiden, relation qu'elle regrette, maintenant, elle a l'impression de tromper sa meilleure amie en lui cachant qu'elle a couché avec son frère. Munroe a de nombreuses cicatrices sur tout le corps, notamment une sous l'oreille, sur la cuisse gauche, dans le bas de son dos, aussi. Elle passe toujours ses doigts dans ses cheveux, mord sa lèvre inférieure ou l'intérieur de sa joue quand elle est nerveuse ou tendue, a rongé ses ongles jusqu'à 20 ans, mais a réussit à abandonner la vilaine manie. Elle ne fume plus, du moins, c'est ce qu'elle prétend. Quand elle prend un verre, ça part en fumée, cette résolution. Outre ça, elle est sergente au poste de police, subit encore quelques remarques, mais les relève avec brio en les envoyant discrètement se faire foutre, ces mecs chauvins. Dans la voiture de police, elle met toujours des cd de Led Zeppelin, Muse, Eminem, Red Hot Chili Peppers ou encore Metric, dépendamment de son humeur, et elle est devenue une adepte du poker, jeu auquel elle met la plupart des gens au tapis vachement plus rapidement qu'on peut le croire...

★ hors-jeu

derrière l'écran se cache...

◆ prénom/pseudo & pays : emmecie, canada
◆ âge : 19 ans
◆ où avez-vous connu le forum ? c'est MissLy qui l'avait dans son sous-pseudo MSN
◆ votre personnage est-il un scénario ? nope
◆ qui désirez-vous en avatar ? leighton meester
◆ acceptez-vous de le doublage de votre avatar et permettre ainsi à quelqu'un d'autre de le porter ? pourquoi pas?
◆ fréquence de connexion : 5/7.

Bienvenue
Leightonnnn Woaahh Meester

Munroe Aldridge-Dewitt a écrit:

robinet > mets donc un ava avant de squatter

Munroe Aldridge-Dewitt a écrit:

réserve moi un lien qui déchireeeeeeee, même si t'es amoureux. obligé, obliiiiiiigé.