Charlee Parker-Lane
21 ans, née à New-York, étudiante en droit, mais aussi serveuse, célibataire, Uptown

© Faithfully // Kristen Stewart

★ questions

Répondez à ces quelques questions...

◆ Quelle est votre madeleine de Proust ? Un plat que faisait ma mère sans arrêt lorsque j'étais petite et qu'elle savait que j'étais triste. Une pâte à tartiner maison que je prenais soin d'étaler sur une tartine de pain griller. A chaque fois que je le fais, j'ai l'impression d'être à ses côtés. ◆ Comment vous trouvez-vous physiquement ? Et quelle partie de votre corps préférez-vous le plus ? Il y a toujours des petits défauts physiques que l'on aimerait cacher, mais je n'ai pas réellement de partie que je déteste. Je dirais que ça peut aller physiquement. La partie que je préfère reste mes yeux. ◆ Quelles sont vos principales qualités et vos principaux défauts ? Je n'aime pas que l'on me contredise sans cesse. Je suis du genre têtue, à imaginer toujours avoir raison. Cependant, je reste sociable, j'aime parler aux gens, qu'ils m'accordent leur confiance sans avoir besoin de leur démontrer que je suis une personne en qui on peut parler sans avoir peur. ◆ Qu'est-ce qui vous irrite le plus chez les autres ? Leur incapacité à se rendre compte de leur erreurs.

◆ Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, le feriez-vous et pour quoi ? Je n'ai franchement pas à me plaindre. S'il y avait quelque chose à changer, j'aurais voulu le faire il y a quelques années. Pas aujourd'hui. ◆ Quel endroit de Houston fréquentez-vous le plus ? Le Green Park, sans hésiter. ◆ Pourriez-nous vous parler de votre premier rapport sexuel ? Un mauvais souvenir que je n'ai pas réellement envie d'évoquer. ◆ Êtes-vous un adepte des grands excès ? Ou avez-vous des fantasmes non-révélés ? Ce n'est pas vraiment une dépendance, mais depuis quelques temps maintenant, je passe mes soirées à boire de l'alcool et je finis bien souvent dans un mauvais état, je dois bien l'avouer. Pour ce qui est de fantasme, je ne mentirais pas en disant que faire l'amour avec une femme me tenterait. Ou bien, avoir deux hommes rien que pour moi et dominer la situation. ◆ Pour finir, quels sont les trois objets que vous emmèneriez sur une île déserte ? Une bonne bouteille de vodka pour tenir le coup, un homme pour passer de bons moments et une boîte d'allumette. ◆ Comment c'est passé votre bal de promo ? Et si vous ne l'avez pas encore vécu, qu'attendez-vous de ce jour spécial ? C'était un bon moment. Mais peut-être pas avec celui que j'espérais.

★ portrait chinois

Si j'étais...

◆ un animal : un chat ◆ une saison : le printemps ◆ une boisson : la vodka ◆ une qualité : la franchise ◆ un défaut : lunatique ◆ un film :

◆ un personnage célèbre : Sean Penn ◆ un pouvoir magique : rendre la vie ◆ un style de musique : classique ◆ un objet : un couteau ◆ une ville : Paris ◆ un métier : chanteuse

★ hors-jeu

derrière l'écran se cache...

◆ prénom/pseudo & pays : Olivia aka Hypnotical & France
◆ âge : 18 ans
◆ où avez-vous connu le forum ? Sur Bazzart
◆ votre personnage est-il un scénario ? Il semblerait, en effet (a)
◆ qui désirez-vous en avatar ? Kristen Stewart
◆ acceptez-vous de le doublage de votre avatar et permettre ainsi à quelqu'un d'autre de le porter ? J'aime bien avoir ce qui est si difficile à avoir, donc, je dirais non (a)
◆ fréquence de connexion : 5/7.

J’ai toujours idéalisé les choses. C’est bien plus fort que moi. Croire en des situations qui ne se réaliseront que bien plus tard ou peut-être, jamais. Imaginer ouvrir les yeux, me détendre sur le côté et caresser doucement le bras de mon cher et tendre qui aura passé la nuit avec moi, me tenant fermement dans ses bras comme s’il craignait que je puisse m’en aller à n’importe quel instant. Mais je ne pourrais pas partir parce que je tiendrais à lui. Je désirerais simplement être à ses côtés pour le restant de mes jours, me contraignant sans cesse à attendre qu’il me demande enfin en mariage, puis, plus tard, à lui rendre tout ce bonheur qu’il m’offre. Un enfant, voire deux. Je n’en ai jamais voulu plus. L’idéal, ce serait un garçon, puis une fille. Ou l’inverse. Peu importe.

Sauf qu’en réalité, ma vie ce n’est pas ça.

Je suis née et j’ai grandi à New-York. Une ville bien trop grande pour moi. Je ne supporte pas le monde. Ou c’est peut-être le monde qui ne me supporte pas. Dans tous les cas, j’ai toujours détesté y vivre malgré les occasions qu’elle peut offrir. On pense toujours que cette ville est merveilleuse, qu’elle nous cache des choses dont on ne soupçonne même pas l’existence. Mes parents me disaient sans cesse qu’elle était faite pour moi, que j’allais m’y habituer. Puis finalement, c’est cette même ville qui m’a retiré ma mère. Le peu d’espoir qu’il me restait s’est envolé un certain onze septembre deux mille un. Vous savez, ces deux tours jumelles où trois avions ont atterris dans l’espoir de marquer leur position, de faire du mal. Ils ont réussi. Ce jour là m’a détruit. Et je n’avais que douze ans.

« J’ignore si la vie est plus grande que la mort mais l’amour l’est plus que les deux. »

« J’ai pas envie de passer ma vie à te regarder te détruire. Je veux une vie. » Je criais au travers de la maison familiale qui n’en était plus une à présent. Combien de fois avais-je pris ma petite sœur dans mes bras pour calmer ses larmes parce qu’elle voyait de ses yeux enfantins notre père se détruire par la douleur, le chagrin pour avoir perdu la seule femme qu’il n’aura jamais aimé. D’un côté, j’étais totalement incapable de lui en vouloir parce qu’il avait ses raisons, parce qu’il l’aimait, parce qu’elle n’était plus là. Mais d’un autre côté, nous étions là. Nous étions deux, ses filles, celles qui auraient pu lui rappeler cette femme rien qu’en nous regardant. Au lieu de ça, il nous fuyait comme de la peste, comme si notre existence ne faisait plus partie de la sienne et parce que j’étais assez adulte, parce que je savais qu’un jour ou l’autre, il faudrait prendre des décisions, j’ai emmené ma sœur chez ma grand-mère, puis moi, j’ai fui. Loin, très loin. Je ne suis jamais revenue à New-York.

Une nuit, je me suis réveillée dans une station essence. La gérante m’annonçait avec un sourire aux lèvres et de la pitié se lisant dans ses yeux que je n’avais pas le droit de dormir ici et qu’il fallait que je trouve une chambre si je ne voulais pas avoir de soucis. Je savais à ce moment là, qu’elle ne parlait de soucis avec les agents de police, mais bien avec des chauffeurs routiers ou bien des drôles de personnes qui seraient passés par ici, dans l’unique espoir de dégotter une toute jeune fille, à peine sortie du lycée et qui avait juste envie de fuir son chez soi.

« Tu peux rester ici le temps que tu voudras. C’est petit, mais au moins, c’est tranquille et tu ne risque rien. » Elle était jeune. Elle ne pouvait pas être la gérante de cette vieille station essence, située non loin de Houston. Son point de chute, de toute évidence. Plus tard, j’ai appris qu’elle faisait des études de langues étranges dans une faculté de la ville et travaillait ici pour financer ses études. Isolde n’a jamais été une fille comme les autres, je l’ai vu dès le premier coup d’œil. Elle m’a aidé. Beaucoup plus que je ne pourrais le faire pour elle au cours de ma vie. Je n’en ai pas le courage. Elle a fait de moi une femme forte, plus forte que je n’aurais du l’être. Elle me comprenait comme personne, lisait en moi comme dans un livre ouvert. Il me suffisait de travailler pendant les vacances et je pourrais enfin financer mes études de droit sans craindre des soucis d’argent. Mais en réalité, j’ai travaillé bien plus longtemps que ça.

Les études, les études, encore et toujours les études. Maladroite comme pas deux, il a fallu qu’elle bouscule un charmant jeune homme il y a de ça six mois. Des excuses et puis plus rien. Le néant. Parfois, elle recroisait son regard dans le couloir, ou bien dans un lieu où elle n’aurait même pas soupçonné l’apercevoir. Il avait éveillé cette curiosité en elle et même, un sentiment qui ne lui appartenait pas. L’amour. Je n’y ai jamais cru et sans doute ais-je eu raison puisque de toute évidence, ce n’était pas pour moi.

« Et ensuite ? » avait dit cet homme que je venais voir depuis quelques temps déjà. J’avais peur de souffrir de la même douleur que mon père. Une partie de ma paie comme serveuse passait dans ses services, mais au moins, j’avais l’impression de respirer, de revivre. « Je ne sais pas. Tout s’est accéléré. Je me suis sentie étrange quand j’ai appris qu’il était mon prof, du moins, celui qui me donnerait un coup de main pour les maths. Je n’ai jamais été bonne dans cette matière et bien que ça n’est rien à voir avec mes études, je voulais juste m’améliorer, on ne sait jamais. On s’est revu finalement. Plusieurs verres ont suffit. Mais il était toujours renfermé, je ne parvenais pas à le découvrir. J’avais l’impression d’avoir un mur en face de moi qui empêchait de laisser passer la musique. J’aurais voulu en savoir plus. Qu’il me raconte un peu son passé. Mais rien, ou alors, pas grand-chose. On a couché ensemble. Notre relation est assez … compliquée. Je ne peux pas la qualifier avec exactitude sans doute parce que ce n’est rien, juste une aventure sans lendemain. Pour une fois, je n’ai pas envie de m’efforcer d’y croire. »

bienvenue.
lol c'est marrant car j'aime pas KStew en général mais sur la sign que tu as mis dans ta fiche, je la trouve jolie. (:

J'OVERLOVE TON AVATAR.
Enfin, merci encore d'avoir pris Charlee.

Bienvenue, et bonne continuation pour ta fiche. (:
& Bien entendu je suis là si tu as des questions. ^^