ISEULT ♦ life is not all beer and skittles.

ISEULT ROSE WILLIAMS
19 ans, né à Houston, tente de percer dans le mannequinat, elle est serveuse dans un bar, célibataire, montrose

ISEULT ♦ life is not all beer and skittles. Vsi22o

★ questions

Répondez à ces quelques questions...
◆ Quelle est votre madeleine de Proust ?
je pense que ma madeleine de Proust est une superbe chanson, "chasing car" de snow patrol, un groupe que j'adore et qui m'fou vraiment des frissons dans le dos quand j'en écoute les chanson. cette chanson-là me rappelle mon premier et unique petit copain, il me la chanté très souvent, cette chanson me rappelle ce jeune homme qui m'a royalement jeté alors que j'en étais encore foutrement amoureuse.
◆ Comment vous trouvez-vous physiquement ? Et quelle partie de votre corps préférez-vous le plus ?
je ne m'aime pas particulièrement, je suis sans doute trop maigre pour la taille que je fais, je suis également trop grande, je ne rentre pas dans les normes d'une fille "normale" si je peux dire. je crois que ce que je préfère le plus c'est mes yeux, ils sont ... bizarres.
◆ Quelles sont vos principales qualités et vos principaux défauts ?
j'crois que mon plus grand défaut est que je sois super impulsive et aussi assez colérique, je ne me laisse pas marcher sur les pieds, je m'impose et j'aime avoir raison. une teigne. sinon on m'a dit que j'étais assez caractérielle du fait que je gère très mal mes émotions. à l'école, on m'a considéré comme une enfant "surdouée", je déteste ce mot, c'est sans doute pour ça que je ne continue pas mes études et que je me lance dans le mannequinat. pour finir, je suis assez discrète, je n'aime pas trop m'ouvrir aux gens, j'ai une carapace que bon nombres de personnes ont du mal à percer, cela veut-il dire que je suis mystérieuse ? pour finir je dirais que je suis quelqu'un de serviable puis peut-être que je demande beaucoup d'attention, j'ai besoin de contact physique très souvent.
◆ Qu'est-ce qui vous irrite le plus chez les autres ?
je ne me suis jamais posée la question, mais en y réfléchissant bien, je crois que ce qui m'irrite le plus c'est l'injustice, toutes ses personnes dans la rue alors qu'on croise à chaque coins de rue un gosse de riche qui en plus se croit supérieur aux autres. ◆ Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, le feriez-vous et pour quoi ?
on a tous déjà eut envi de devenir riche, évidemment, mais j'crois que j'suis assez satisfaite de tout ça, du fait qu'on galère un peu tout les mois avec ma sœur pour payer notre loyer, que je galère à trouver une place comme mannequin quelque part, évidemment, on pourrait améliorer pas mal de choses genre les fuites de la douches ou un micro-onde qui chauffe vraiment le repas mais bon on apprend à vivre avec.
◆ Quel endroit de Houston fréquentez-vous le plus ?
l'endroit que je fréquente le plus c'est l'irish pub "Chez Ted", j'y vais souvent avec ma soeur et on commence vraiment à connaitre pas mal de monde la-bas. j'adore l'ambiance et le bruit des chopes de bières qui se cognent entres elles tard le soir.
◆ Pourriez-nous vous parler de votre premier rapport sexuel ?
j'vais pas trop pouvoir vous en parler parce que il n'a jamais eu lieu. ca va ca va, ne vous étonnez pas, il y en a plein des filles qui sont, à 19 ans, toujours vierges. bien sur j'ai eu des aventures avec des garçons, évidemment, mais ce n'est jamais allé plus loin que quelques caresses.
◆ Êtes-vous un adepte des grands excès ? Ou avez-vous des fantasmes non-révélés ?
j'fais tous les jours un excès de cigarettes. trop souvent des excès d'alcool. j'pense que mon pire fantasme serait de partager une nuit avec une fille, non non j'suis pas trop branchée filles, mais j'pense que c'est une chose à tenter au moins une fois dans sa vie.
◆ Pour finir, quels sont les trois objets que vous emmèneriez sur une île déserte ?
j'emmènerais une guitare, histoire de m'occuper, une jolie bouteille de malibu et mon paquet de cigarettes.
◆ Comment c'est passé votre bal de promo ? Et si vous ne l'avez pas encore vécu, qu'attendez-vous de ce jour spécial ? je n'y suis pas allée au bal de promos, tout simplement parce que je trouvais ça un peu trop cucu.
★ portrait chinois

Si j'étais...
◆ un animal : un chat
◆ une saison : le printemps
◆ une boisson : un mojito
◆ une qualité : la tendresse
◆ un défaut : l'impulsivité
◆ un film : pearl harbor ◆ un personnage célèbre : marilyn monroe
◆ un pouvoir magique : plutôt banal mais voler
◆ un style de musique : rock'n'roll
◆ un objet : un vêtement
◆ une ville : londres
◆ un métier : mannequin

★ hors-jeu

derrière l'écran se cache...

◆ prénom/pseudo & pays : lisa / brighton & france
◆ âge : 18 ans
◆ où avez-vous connu le forum ? un lien sur msn
◆ votre personnage est-il un scénario ? oui
◆ qui désirez-vous en avatar ? taylor warren
◆ acceptez-vous de le doublage de votre avatar et permettre ainsi à quelqu'un d'autre de le porter ? déjà qu'il n'y a pas beaucoup d'avatar de taylor, alors si en plus on est deux ... désolée mais non.
◆ fréquence de connexion : 5/7.

★ histoire & more

Les grandes lignes, ou pas...

Il devait être à peine huit heure du matin quand la sonnette de la porte d’entrée retentit jusqu’à l’étage ou se trouvait ma chambre et me tira de mon sommeil profond. J’ouvris les yeux avec difficulté posant mon regard une première fois sur la fenêtre de ma chambre, quelques rayons de soleils transpercés mes rideaux. La sonnette retentit à nouveau, mon regard se posa alors sur le réveil qui affichait huit heures et cinq minutes. Je venais de me faire tirer de mon rêve par je ne sais qui et voilà que cette fameuse personne insistait à tout prix pour que je descende au rez-de-chaussée pour lui ouvrir la porte à huit heures du matin. Mes yeux tentaient tant bien que mal de se fermer à nouveau mais mon cerveau luttait contre mon ré-endormissement. La sonnette ne retentissait plus, il y eut pendant une fraction de seconde un silence complet dans la maison, un silence qui fut brisé par le vibreur de mon portable sur ma table de chevet, je le saisis de la main pour voir s’afficher à l’écran le mot « papa », dans un mouvement brusque je décrochai le téléphone en crachant un simple et rapide « allô » la voix à peine audible.

▬ Iseult, pourquoi ne viens-tu pas m’ouvrir la porte ?

▬ J’ignorais que c’était toi papa, excuse-moi.

▬ Descend tout de suite m’ouvrir s’il te plait, je suis chargé.

▬ J’arrive, j’arrive.

Je raccrochai alors le téléphone et le posa de manière assez brutale sur la table. Mon père ? Je ne l’avais pas vu depuis bientôt un an et demi et je n’avais pas eu de nouvelle de lui depuis quoi six mois et il se permettait, comme ça, de revenir à la maison sans prévenir, aussi tôt, sans aucune clé, sans aucun bonjour, sans aucun mot doux, sans rien. Je finis par me lever de mon lit, j’enfilai un long tee-shirt qui trainait au sol, m’attacha les cheveux d’un élastique et descendis ouvrir la porte à mon père qui me regarda tout sourire en entrant dans la maison. Il posa ses valises au sol et vint se blottir contre moi, je le serra quelque seconde puis m’écarta de cette étreinte trop peu normale pour moi. Je n’avais plus aucune affinité avec cet homme, depuis deux ans il était devenu un inconnu pour moi, je n’étais même plus sa fille. Je le regardai faire ses petites manières, inspecter la maison pour voir si rien n’avait bougé, changé, cassé. Tout était à sa place, comme d’habitude, je venais à la maison seulement pour dormir, la plupart de mon temps je le passais hors de cette maison, beaucoup trop grande pour moi, beaucoup trop triste avec trop de souvenir horribles vécus à l’intérieur.

▬ Alors mon lapin, comment tu vas ?

▬ Je vais bien, merci.

▬ Je te réveille peut-être ? Tu n’es pas contente de voir ton vieux père ?

Je ne pris pas la peine de répondre à sa question, je m’avançai alors vers la machine à café et servit un expresso à mon père, si il était la ce n’était pas pour me voir, puis vu l’expression de son visage je sentais très bien qu’il n’allait pas tarder à m’annoncer quelque chose.

▬ Tu as quelque chose à me dire non ?

▬ Izzy Izzy Izzy, comment se fait-il que tu me connaisses aussi bien ?

▬ Je me le demande aussi.

▬ J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer, j’ai rencontré quelqu’un au cours de mon voyage en France, je vais me remarier enfin ! On va déménager !

▬ Tu plaisantes j’espère !

▬ Pas du tout, elle se prénomme Marie, elle est assez jeune, plutôt gentille, elle vit dans le sud ouest de la France, au bord de l’océan atlantique, un endroit merveilleux. On part vivre la bas, tu viens avec nous de toute façon tu n’aimes pas l’UCLA, tu m’as toujours dit que tu voulais plus y retourner, que tu n’étais pas tellement proche de tout le monde ! Puis tu verras, les écoles sont géniales la bas !

Sa dernière phrase, je ne l’avais écouté qu’à moitié, je n’avais entendu que le « tu viens avec nous » et mon cœur s’emballa à l’entente de celle-ci. Partir ? En France ? Moi ? Laisser tout le monde derrière moi j’étais tombée amoureuse, amoureuse du meilleur et maintenant je devais tout plaquer, tout arrêter, tout quitter et partir à l’autre bout, de l’autre côté de l’Océan. Les larmes me montèrent assez rapidement et je pris les escaliers afin de m’enfermer dans ma chambre. Je m’assis alors sur le lit, prit le téléphone dans ma main et composa le numéro d'Ezeckiel. Je laissa sonner une demi seconde puis je finis par raccrocher, il n’était pas question que je parte.

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▬ Tu me quittes, là comme ça ? Sans me dire de raisons valables ? Tu me laches là ?

▬ Calmes-toi Iseult je t'en prie !

▬ Comment veux-tu que je me calme Eze', tu me dis que tu t'barres j'sais pas ou dans le fin fond du Canada pour quelques années et tu veux que je reste calme ?

Ma voix commençait à se rayer, j'étais en larmes, Ezeckiel partait, il partait loin et me quittait là comme ça, sans me donner de raisons valables. J'en était amoureuse, folle amoureuse de ce con d'Ezeckiel, il m'avait bouffer de longs mois de ma vie. On avait tout fait ensembles, on était partie n'importe ou, on avait fait n'importe quoi, il était tout, tout pour moi, il comptait plus que n'importe qui, il n'y avait aucune comparaison à faire avec un membre de ma famille, ce n'était pas le même amour ! Et là il était là, ses magnifiques yeux plongés dans les miens à me dire qu'il partait lui et son père, faire un voyage, un long voyage qui lui prendrait quelques années et qu'il voulait surtout pas que je souffre alors qu'il me quittait.
La main du jeune homme se posa lentement sur mon épaule et d'un geste brusque je la retira, il n'était plus question qu'il me touche, il venait de me briser en milles morceaux.

▬ Je t'en supplie Rose, ne m'en veux pas de vouloir te préserver, je ne veux pas que tu souffres et je ne veux pas souffrir non plus ! Je pars loin, on peut pas se contenter de quelques coups de téléphones, tu comprends ?

▬ Emmènes-moi.

▬ Je ne peux pas Iseult, je ne peux pas.

▬ Dans ces cas-là dégages, ne reviens plus jamais, ne remets-plus jamais les pieds ici, ne me parles plus, oublies-moi, je t'oublierais en me faisant baiser par tout les gars du quartier !

Mensonge ! Je n'allais sans doute pas me faire baiser par tout les garçons du quartiers, je n'avais même pas franchit le cap encore avec Ezeckiel, je tenais à cette virginité et il aurait attendu encore quelques temps on aurait finit par passer le cap. Mais il partait et ne gouterait jamais à ce plaisir là avec moi.
De mes deux petits bras je le poussa à la porte et la lui claqua au nez. Les larmes montèrent alors et ma sœur affolée descendit les escaliers.

▬ Qu'est-ce qui se passe chérie ! Ne pleures pas comme ça !

▬ Je suis une pauvre merde qui viens de se faire quitter par le plus gros des salops !

▬ Iseult, dis pas ça, allé ne pleure plus.

Elle me dirigea sur le canapé et s'assit de façon à m'enlacer, je sentis sa main se passer dans mes cheveux, elle me caressa la tête pendant de longues minutes et resta de longues heures contre moi.

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« Je viens te chercher à 21h30. Bises. J. »

Je posai mon téléphone sur le rebord de mon évier et rattrapa à nouveau mon lisseur afin de finir se que j’avais commencé. On était samedi soir et ce soir Jules m’avait préparé une jolie surprise, il allait m’emmener à une des soirées les plus convoités de la « jeunesse dorée de Houston » terme qui me faisait bien rire car leur jeunesse dorée n’avait rien de si dorée que ça, et je ne les enviait pas. Mes cheveux étaient parfaitement bien coiffés et je m’étais vêtue d’une robe bien trop courte pour moi, mes talons me grandissaient d’au moins huit centimètres et j’étais prête à arpenter la piste de danse toute la nuit. Une dernière couche de gloss sur mes lèvres et j’entendis le klaxon de la voiture de Jules retentir dans l’allée. Le bruit de mes talons qui claquèrent sur le sol résonna dans les escaliers et un petit « chut » s’échappa du salon, je lâcha un simple « a plus tard » à mon père et sa blonde et claqua la porte derrière moi. Jules m’attendait dehors, il m’embrassa la joue en me complimentant sur mon odeur et m’ouvrit la porte de sa voiture. Un sourire aux lèvres je m’assis sur le siège en cuir de sa BMW et monta le son de la radio. Jules s’assit alors à la place du conducteur et démarra la voiture. Une bonne demi-heure plus tard on arrivait enfin au lieu de rendez-vous de la soirée, je descendis de la voiture, pris le bras de mon ami et m’approcha de la porte d’entrée. Un videur m’attrapa alors le bras, m’entoura le poignet d’un bracelet rose fluo et me laissa entrer dedans la maison.

▬ On est chez qui ?

▬ Chez Marc, tu sais le blond là, un peu surfeur !

▬ Et il a des videurs ?!

▬ C’est toujours un peu le bordel ici chérie !

Puis Jules disparut dans la foule. Je le cherchai quelques secondes du regard puis finit par lâcher prise en m’approchant d’un groupe de fille que je connaissais.

▬ Iseult ! Qu’est-ce que tu es splendide, cette robe noire est magnifique !

▬ Je trouve ca un peu court, mais merci.

▬ Tu sais, pour moi rien n’est jamais assez court.

La jeune fille me fit un clin d’œil et me tira jusqu’à la piste de danse. Jules apparut à nouveau en face de moi et se mit à danser avec moi, ses mains frôlaient mon corps et son visage se rapprochaient du mien, je m’écartai alors pour mettre un peu plus de distance entre nous. Ma réaction le fit sourire et il m’entraina dans un coin un peu plus reculé de la soirée. Des garçons étaient assis autour d’une table, plusieurs petits sachets aux cachets blancs étaient posés dessus. Jules s’approcha de mon oreille.

▬ Avec ça, Rose, tu vas décoller toute la soirée.

Le fait qu’il m’appelle Rose me fit frissonner, des frissons qui n’exprimaient pas le plaisir ni l’excitation, les quelques poils sur mes bras se dressèrent. Le seul qui m’appelait Rose était Lucas et ce surnom n’était autorisé que par lui. Je reculai de quelques pas l’air gêné.

▬ Non … non merci.

▬ Allez Rose, n’ai pas peur !

Jules m’avait saisit la main, je me laissai entrainer à nouveau vers la table. Après tout, une seule fois, cela ne pouvait pas faire de mal. Je présentai la paume de ma main, Jules m’y déposa un petit cachet blanc, je déglutis, mis le cachet dans ma bouche puis finit par l’avaler.

Je ne me souviens pas du reste de la soirée, un trou noir complet. Le lendemain, je me suis réveillée en sursaut dans le lit de Jules, l’image de Ezeckiel m’était apparut d’un coup. Les larmes montèrent et je regardai autour de moi, Jules n’était pas présent dans la pièce. J’avais honte, honte d’avoir peut-être perdue ma virginité cette nuit-là. Je me levai du lit lentement pour me diriger vers le salon, il était endormi sur le canapé. La boule au ventre disparut légèrement mais pas l’image de Ezeckiel dans mon esprit. Je ne l’avais pas oublié, je n’arrivais pas à l’oublier, il fallait que j’arrête de me mentir, je l’aimais sans doute encore.