Oney Dwayne Doody
27 ans, né à Houston, médecin, célibataire, uptown

© sour yesterday // matthew gray gubler

★ questions

Répondez à ces quelques questions...

◆ Quelle est votre madeleine de Proust ? Une toupie qui tourne sans jamais s'arrêter. Je pourrais la regarder durant des heures et des heures, laisser mes yeux se faire emporter par les mouvements incessants. Les toupies m'obsèdent, me rappelant le souvenir de mon petit frère, mort d'une leucémie. Je me rappelle encore de lui à l'hôpital, qui me regardait en souriant tandis que la toupie était toujours là, sur sa table de chevet, à tourner encore et encore. Et de sa douce voix qui me demandait : "je vais mourir dis ?" Maintenant cette toupie, sa toupie, ne me quitte plus. Et dès que je la tiens entre mes doigts, je ne peux m'empêcher de penser à lui. ◆ Comment vous trouvez-vous physiquement ? Et quelle partie de votre corps préférez-vous le plus ? Je pense pas être très attirant, pas repoussant non plus, mais je n'ai rien de spécial. On le voit sur mon visage que je suis un intello dérangé et cela ne plait pas. Je sais que je ne suis pas beau, sinon j'aurais connu plus de filles dans ma vie. Il faut dire que je ne fais pas vraiment attention à mon physique non plus, je ne prends pas soin de moi comme le font certains, je préfère de loin le naturel, même si cela ne me met pas en valeur. Ce que je préfère chez moi, ce sont mes mains, des grandes mains de médecins, agiles, rapides et douces. Peut-être mes dents aussi, sourire colgate. ◆ Quelles sont vos principales qualités et vos principaux défauts ? Je suis intelligent, ce qui peut être une qualité, mais quand je dis trop intelligent, cela devient un défaut. Je suis toujours le nez dans un bouquin, j'adore apprendre toujours plus. Les livres doivent être une des seules compagnies que j'apprécie, je ne suis pas très sociable, je suis même trop timide. Je ne parle pas beaucoup et surtout pas de moi, je n'aime pas la population, je péfère ma solitude, qu'on ne me dérange pas. Je vis pour mon travail et c'est sûrement pour cela que je n'ai pas connu beaucoup de filles, et que je n'ai pas énormément d'amis. Il m'arrive parfois d'être drôle, mais à ma manière. Je suis dans un autre monde, mon monde. Grand rêveur, je m'imagine trop de choses impossibles. ◆ Qu'est-ce qui vous irrite le plus chez les autres ? Les filles superficielles, beaucoup trop maquillées et trop peu habillées, encore un peu et on les prendrait presque pour des putes. Les gens qui me regardent de travers, qui me traitent d'intello débile, les gens qui se pensent supérieur.

◆ Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Si vous aviez la possibilité de changer quelque chose, le feriez-vous et pour quoi ? Je suis à moitié satisfait, ma vie pourrait êttre mieux. Si je pouvais changer quelque chose, ce serait la mort de mon frangin, j'aimerais tant qu'il soit encore en vie. Je ne serai peut-être pas celui que je suis s'il n'était pas mort. Car à sa mort je me suis renfermé, j'ai changé, j'ai commencé à vivre pour réussir dans la vie, à avoir mon travail comme seul loisir. S'il était toujours là, tout serait différent. ◆ Quel endroit de Houston fréquentez-vous le plus ? L'hôpital évidemment vu que c'est là que je travaille, même quand je ne suis pas en service, j'aime rester là bas. C'est étrange, mais j'aime l'ambiance qui s'en dégage, contrairement aux autres qui détestent. Je devrais peut-être détester cet endroit moi aussi, étant donné que c'est là que Lucas est mort. Mais non, parfois il me semble encore sentir sa présence. Il y a également mon appartement où je passe une grande partie de mon temps, mais ce qui est normal. Il y a aussi le Green Park où j'aime m'installer pour écouter la vie qui passe et pour m'évader. Et en dernier lieu le cimetière, je ne vous dis même plus pourquoi. Voilà les quatre lieux où je passe le plus clair de mon temps, bien qu'il y ait bien d'autres endroits où j'aime passer du temps. ◆ Pourriez-nous vous parler de votre premier rapport sexuel ? Huuum, c'était pas très glorieux et je n'ai pas l'habitude d'en parler. Je venais d'avoir 18 ans, cela faisait maintenant deux ans que Daphné et moi étions ensemble. Elle voulait attendre, cela ne me dérangeait pas, je n'étais pas pressé. Puis c'est arrivé comme sans, on ne s'est pas posé de question. J'étais un peu stressé, maladroit dans mes gestes, c'était doux et tendre, mais il m'a fallu le temps pour arrêter de penser et me laisser aller. Heureusement, je me suis rattrapé sur les fois suivantes. ◆ Êtes-vous un adepte des grands excès ? Ou avez-vous des fantasmes non-révélés ? Aucun grand excès, si ce n'est l'abus de cigarettes, mais ça c'est comme tout le monde. J'aime énormément l'alcool mais j'ai connu peu d'excès de ce côté là. Côté fantasme, il y a Iseult Rose Williams bien évidemment, mon grand fantasme. J'aimerais aussi tenter un plan à trois une fois, là c'est mon côté dérangé qui se réveille. Que ce soit avec deux filles ou deux garçons cela ne me dérange pas, je suis bisexuel de toute façon. ◆ Pour finir, quels sont les trois objets que vous emmeneriez sur une île déserte ? La toupie de mon frère, un bouquin, et mon paquet de cigarettes. Tout pour me combler. ◆ Comment c'est passé votre bal de promo ? Et si vous ne l'avez pas encore vécu, qu'attendez-vous de ce jour spécial ? Je n'y suis pas allé. Mon frère venait de mourir, et puis je n'y serais pas allé de toute façon, je n'avais pas de cavalière.

★ portrait chinois

Si j'étais...

◆ un animal : une fourmi ◆ une saison : l'hiver ◆ une boisson : le peket cuberdon ◆ une qualité : l'intelligence ◆ un défaut : la timidité ◆ un film : pulp fiction

◆ un personnage célèbre : Andy Warhol ou Albert Einstein ◆ un pouvoir magique : me rendre invisible ◆ un style de musique : le classique ◆ un objet : une toupie ◆ une ville : Canberra (Australie) ou Venise ◆ un métier : médecin

★ hors-jeu

derrière l'écran se cache...

◆ prénom/pseudo & pays : fanny from belgium !
◆ âge : seventeen years.
◆ où avez-vous connu le forum ? sur bazzart
◆ votre personnage est-il un scénario ? non monsieur l'agent
◆ qui désirez-vous en avatar ? telle est la question, je ne le sais même pas moi même, enfin je ne le sais pas encore (a)
◆ acceptez-vous de le doublage de votre avatar et permettre ainsi à quelqu'un d'autre de le porter ? (nous conseillons fortement. par solidarité =D). mais avec grand plaisir ! (puis ça m'étonnerait beaucoup qu'on accueille un deuxième MGG)
◆ fréquence de connexion : 4/7.

★ histoire & more

Les grandes lignes, ou pas...

Du bruit, beaucoup trop de bruit pour mes jeunes oreilles fragiles. Je tremblais, de peur et de froid, regardant l'eau onduler suite aux mouvements. Les autres enfants avaient l'air heureux, ils criaient, sautaient, plongeaient. J'avais envie de pleurer. J'ai fermé les yeux, me suis bouché les oreilles, c'était beaucoup mieux. Le bruit était moins intense et je pouvais enfin m'échapper. Le sourire d'Aslinn est apparu dans ma tête, comme à chaque fois que je fermais les yeux. 6 ans et déjà amoureux. Elle avait réussi à faire chavirer mon coeur, avec ses prunelles envoutantes. Je m'étais laissé prendre. J'étais trop jeune pour savoir et comprendre que l'amour aboutissait toujours à une déception, un chagrin. Un large sourire s'est éclairé sur mon visage, imaginant que peut-être elle m'aimait aussi. Quelle erreur que de croire à l'amour réciproque. J'allais être déçu. J'ai soudain senti deux mains humides sur mon dos. Un rire cristallin s'est ensuite échappé d'une bouche féminine. Un rire que je connaissais bien. J'ai ouvert les yeux, regardant l'eau se rapprocher. Je tombais, moi qui ne savais pas nager. Ma peau est entrée en contact avec l'eau et je me suis senti sombrer. J'étais incapable de remuer, comme paralysé. Roulé en boule je me suis laissé descendre dans les profondeurs. J'avais envie de pleurer et de crier. J'avais peur. Je me sentais bousculé, il y avait du mouvement partout autour de moi, comme si j'étais pris au piège. J'avais froid. Je me sentais piégé. L'eau a commencé à envahir ma bouche et mon nez. Sensation désagréable que j'aurais aimé faire disparaitre le plus vite possible. Je commençais à perdre connaissance quand deux bras ont saisi mon corps frêle de petit garçon pour le remonter à la surface. Couché dos au sol, des dizaines de têtes se penchaient vers moi, trop de gens, je détestais déjà la foule à cet âge là. J'ai remarqué un visage qui riait : Aslinn. Ca l'avait fait rire de me pousser, de me blesser. Je me suis levé, le visage en pleurs, et si j'avais été plus courageux, je l'aurais sûrement poussée à son tour, ou crié un truc de méchant mais au lieu de ça, je suis resté planté à la regardant, les yeux brillants de larmes. « Je t'aimais bien moi. » Un nouveau rire de sa part, je suis parti en courant. Un petit coeur brisé, c'était la première fois et loin d'être la dernière. C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que certaines filles étaient nées pour nous briser le coeur, pour nous mener par le bout du nez, pour nous controler et jouer avec nous. C'est à partir de ce moment là que je n'ai plus jamais voulu apprendre à nager. Je m'appelle Oney, je ne veux plus jamais qu'une fille me fasse du mal, je déteste l'eau, et même pire : j'en ai peur. Peu de personnes le savent, et je dirais même personne. Et si jamais quelqu'un l'apprenait, je sais que je serai l'objet de moqueries enfantines. Ce que je ne souhaite pas. Ne pas savoir nager à 27 ans, vous imaginez ?

Cela fait plusieurs mois que nous sommes au courant de la maladie. Cela fait plusieurs mois que notre famille est complètement brisée. Nous étions une famille unie avant. Je n'avais jamais vu de parents plus amoureux que les miens, souriants, fiers de leurs enfants. Lucas et moi nous entendions bien, j'étais de sept ans son ainé, et j'adorais le chamailler. Moi j'étais intelligent, mais lui c'était un surdoué. Il avait déjà toutes les filles à ses pieds ce petit enfoiré. Mais tout a été chamboulé. La leucémie était là depuis quelques temps, et nous n'avions rien remarqué. Nous nous rapprochions tout doucement de la fin. Mon père dépensait tout son fric pour essayer de sauver son fils, toutes les méthodes possibles. Il avait amené les meilleurs médecins de tout le pays, tous étaient venus l'examiner. Mais il n'y avait rien à faire. Ma mère ne pouvait plus s'arrêter de pleurer. Quand elle arrivait à l'hôpital et qu'elle voyait son fils : elle pleurait. A la maison : elle pleurait. Quand on lui demandait des nouvelles : elle pleurait. Il lui arrivait même souvent de pleurer alors qu'elle était en pleine discussion et que celle-ci n'avait rien avoir avec Lucas. Ils n'agissaient pas de la bonne manière, et je leur en voulais. Lucas savait que je leur en voulais. « Ils font de leur mieux Oney, ils ne veulent pas me voir mourir. Il ne faut pas leur en vouloir, moi je ne leur en veux pas. Ils ont toujours été là pour moi, pour nous. » J'ai baissé les yeux. Lucas était bien plus réfléchi que moi malgré son jeune âge. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de ne pas aimer leur comportement. Ils auraient du passer leur temps avec lui, se montrer heureux, continuer de parler et de jouer avec lui. Il était toujours le même, même s'il était malade. Moi c'était ce que je faisais, nous passions notre temps à jouer aux échecs à l'hôpital, il adorait ça et me battait tout le temps d'ailleurs. Surtout qu'il lui restait très peu de temps, je le savais. Je l'ai regardé les yeux brillants, avant de lui faire un sourire. Il avait changé : son teint était diaphane, blanc à faire peur, il avait perdu sa belle chevelure à cause de la chimio, ses yeux semblait avoir perdu de leur éclat et étaient gonflés par la fatigue, il avait maigri. Je n'avais jamais vraiment cru en Dieu, mais là j'étais devenu carrément athée. Comment Dieu aurait-il permis qu'un garçon aussi jeune meure aussi tôt, sans avoir connu les joies de la vie. « Arrête de penser Oney ! Tu sais, j'ai très bien vécu. » C'était comme s'il avait lu dans mes pensées. Je lui ai souri, essayant de montrer le moins de tristesse possible dans mon regard, mais cela m'était difficile. « Je sais Lucas, et tu as raison, comme toujours. » Je lui ai pris la main, et nous nous sommes endormis ainsi, comme à chaque nuit. Le lendemain il ne respirait plus.

Musique à fond, les yeux rivés au plafond, cela faisait une semaine que je n'étais pas sorti de ma chambre autre que pour aller aux toilettes et à l'enterrement. La toupie tournait sur le sol, tandis que j'essayais de me remémorer de bons souvenirs que j'avais eu en compagnie de Lucas. Je ne pensais plus qu'à lui, j'étais obsédé par lui. Je ne mangeais plus, ne buvais plus, ne bougeais plus. Je ne voyais plus personne et je n'en avais pas envie. Je ne voulais pas accepter sa mort. Alors j'essayais de le faire revivre à ma manière. Cigarette ou plutôt sucette à cancer au bec, j'attendais. J'aurais aimé que la mort me prenne moi aussi. Et à force d'attendre quelqu'un est venu frapper à ma porte. Quelqu'un que je n'avais aucune envie de voir. Parce que j'étais un lâche. Elle frappa sur la porte, plusieurs fois, sans jamais entendre de réponse en retour. « Oney, ouvre moi ! C'est Daphné. » « Je sais très bien que c'est, j'ai reconnu tes pas dans l'escalier. » Ses pas si délicieusement gracieux que je me plaisais à écouter à chaque fois. Elle semblait voler tellement ses pas étaient légers quand elle venait jusqu'à moi. « Tu n'es pas obligé d'être si froid. Je sais que c'est difficile mais tu ne dois pas m'en vouloir à moi. Ça fait une semaine que je ne t'ai plus vu, que je n'ai aucune nouvelle de toi. Alors ouvre moi, s'il te plait. » Je n'avais pas envie de l'écouter plus longtemps, je voulais qu'elle parte et qu'elle me laisse tranquille. Je voulais ne plus jamais la revoir. « Pars Daphné, je ne veux plus te voir, plus jamais. » Un long silence inquiétant s'est installé. J'ai serré les dents, je ne voulais pas que cela se finisse, mais je voulais me faire mal, je voulais être seul. « C'est ce que tu veux ? Et bien d'accord ! Mais ne reviens pas ramper vers moi dans une semaine, ni dans un mois. Et si jamais tu le fais, tu pourras aller te faire foutre. Tu n'es qu'un lâche Oney, même pas capable d'ouvrir une porte pour me parler, tu préfères le faire sans voir mon visage. De plus je sais très bien que tu n'as pas envie que ça se finisse. Tu préfères affronter ta tristesse seul, mais tu le regretteras. » Elle était énervée, elle criait, parlait trop vite. Les larmes ont coulé sur mes joues, larmes trop longtemps retenues. Je l'ai entendue descendre l'escalier, ses pas étaient bruyants, comparables à des pas d'éléphants. Je savais qu'elle avait raison, que j'allais le regretter, et m'ennuyer de sa douce présence. Elle était une des seules femmes qui avait bien voulu de moi, qui avait apprécié ma compagnie étrange et je l'avais jetée. Oney le débile profond.

bienvenue!
je pense que certains sont pris pour des scénarios :x tu as été vérifié ?

moi je verrais bien matthew gray gubler

Matthew ou Tom.
après ça dépend du caractère de ton personnage et de son âge. (:

bienvenue sur le forum en tout cas. j'ai comme l'impression de te connaitre.

J'exige un lien avec toi si tu prends MATTHEW qui est mon coup de cœur du moment Enfin après les autres avatars sont super aussi, compliqué j'veux un lien dans tout les cas !

BIENVENUE ici jeune homme.

merci :) il est génial dans esprits criminels

haha, ce sera justement ça !

il la touchera sûrement pas, mais se permettra de la regarder et de fantasmer
puis oney n'est pas du tout du genre à se battre, trop trouillard le pauvre petit
et puis c'est pas sa faute à Oney, si Jaeden il a abandonné Iseult, faut assumer ses actes

Spoiler:

haha, essaye toujours de me tenir à l'oeil
nous faudra un lien à tous les deux, et je sens que ce ne sera pas positif

je me doute que sous ta carapace de dur, t'es un ours en peluche (a)

J'vais te ratatiner mouah ah ah !!!

ah non ! tout sauf les lunettes (a)

désolée pour le flood, j'arrête tout de suite